Une idée fixe redoutable
Datte: 10/08/2019,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
laid(e)s,
bain,
hotel,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
amourdura,
... exposer, ce ne sont plus mes seins, mais deux bouts de peau qui ne m’ont pas été donnés par la nature. J’ai tenu bon et j’ai ajouté : — Car pour moi, les seins, s’ils ne me permettent pas de jouir, ils n’ont que peu d’utilité. Cependant je ne me voyais pas déambuler partout sans soutif, sans poitrine, avec des remarques du genre « Mais qu’est-ce t’as fait de tes nichons ? » Alors j’ai pris tous mes soutiens-gorge et j’ai essayé d’y mettre du rembourrage, mais rien ne marchait. J’étais furieuse.« C’est trop injuste ! On m’a enlevé les deux seins : je dois jeter tous mes dessous, les plus sexys comme les plus sages. Je ne suis plus une femme. » En désespoir de cause, j’ai cherché à acheter de nouveaux sous-vêtements. Je me suis retrouvée dans le rayon orthopédique d’une pharmacie. J’étais en plein cauchemar car les modèles proposés étaient hideux. En plus il existait des modèles pour une mastectomie du sein gauche ou du sein droit, mais jamais des deux. J’ai tout de même réussi à trouver un ou deux modèles qui étaient mettables (à condition que je ne me regarde pas dans la glace avec et que personne ne les voie). Lorsque l’été est arrivé, ça a été pire car il n’était plus question de bronzertopless, et je ne pouvais même pas me mettre en maillot de bain, vu que les modèles, lorsqu’ils existaient, indiquaient clairement que j’avais été opérée. J’ai vu des gens tourner les yeux et d’autres me lancer des regards apitoyés comme s’ils disaient « Ma pauvre ! » Je ne pouvais pas le ...
... supporter. Jusqu’au moment où je suis tombée sur une marque spécialisée dans les dessous et maillots pour les femmes qui ont eu un cancer du sein. Avec cette ligne, je retrouvais un semblant de féminité. La femme qui avait créé ces modèles avait elle-même été touchée par ce type de cancer. Mon mari me dit : — Désolé, ma chérie, je ne peux plus te toucher.— Dis plutôt que tu ne veux plus me toucher.— C’est au-dessus de mes forces. Je ne peux pas te faire l’amour ainsi.— Mais moi, j’ai terriblement envie que tu me baises, avec ou sans seins ; ma libido est toujours présente. J’ai terriblement envie de sentir ta queue me transpercer. Il ne supportait pas d’avoir dans ses bras un corps sans nichons. Je lui proposai de me prendre par derrière, en levrette ou dans la position des cuillères ; ainsi, il ne verrait pas mon absence de seins. Ce fut un échec : il n’arrivait pas à bander fermement. Je finis par abandonner tout espoir de retrouver une sexualité harmonieuse et satisfaisante. Nous avons même fini par faire lit à part, même si nous dormions encore dans la même chambre. Quant à prendre un amant, je n’y pensais même pas : sans seins à lui présenter, j’aurais été trop gênée. Mes beaux nichons, je ne pouvais plus les caresser, je ne pouvais plus me donner du plaisir en les malaxant, en les pressant, en agaçant leurs pointes brunes. Je ne pouvais plus exhiber leurs belles rondeurs comme des trophées sur les plages, ou dévoiler leurs aréoles foncées et turgescentes à travers des ...