Une idée fixe redoutable
Datte: 10/08/2019,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
laid(e)s,
bain,
hotel,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
amourdura,
... apprendre. Les amants qui m’avaient précédé l’avaient initiée aux plaisirs du sexe. Or, elle aimait faire l’amour dans diverses positions, notant dans un ouvragead hoc ses préférées à la façon d’un guide touristique Michelin : « Vaut le voyage », « Mérite le détour », « Intéressant », ainsi que des « itinéraires » et « sens de la visite » pour passer d’une position à une autre. Elle aimait également varier les lieux de nos ébats. Toutes les pièces de notre maison ont abrité des copulations fiévreuses, et je ne comptais plus les coïts rapides et extrêmement jouissifs hors de chez nous, dans des trains, des télécabines, en pleine nature, dans la voiture… Je n’avais qu’à récolter les fruits de cet apprentissage. Pourtant, à aucun moment je n’ai oublié Julie. Elle a eu de tout temps une place dans un coin de mon cœur. C’est étrange, car il y a des filles que j’ai aimées sincèrement, qui m’ont donné bien plus qu’elle, et pourtant leur souvenir s’estompait avec le temps, leur image s’effaçait progressivement, s’érodait jusqu’à disparaître. Je me souvenais parfois d’un visage sans pouvoir retrouver à quel prénom il était associé, ou c’est l’identité de la fille qui me revenait à l’esprit sans que je puisse y attacher un visage. Tandis que l’attachement à Julie restait indéfectible, son image ne pouvait s’effacer de mes souvenirs : son prénom, le doux sourire de ses lèvres, son joli minois, ses yeux bleus, ses cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules, la douceur de son ...
... ventre, la rondeur de ses seins, le goût de sa peau et la vision de son corps nu, si proche et pourtant inaccessible. Tout restait bien précis dans ma mémoire. Néanmoins j’étais certain de ne plus jamais la revoir. Julie raconte J’ai eu beaucoup de peine. J’ai tout de même réussi à reprendre le dessus et j’ai fait mienne cette citation de Jean-Jacques Rousseau : Je ne devais pas vivre dans le passé, même si jamais je n’oubliais Fabrice. Surtout il me fallait concevoir dans les bonheurs à venir qu’ils seraient source de malheurs. Je pourrais supporter plus facilement des conflagrations de la vie en y étant préparée. Je gardais aussi un enseignement de cette aventure : ne pas faire attendre inutilement un partenaire qui risquait de me priver de lui s’il se lassait. Je devais être prête à jouir totalement d’un bonheur dès qu’il apparaîtrait. Je devrais me contenter de ce dont je disposerais, ou comme le disait Fontenelle : « Un grand obstacle au bonheur, c’est de s’attendre à un trop grand bonheur. » Après quelques amants décevants à qui je me donnai trop facilement, j’ai rencontré Paul ; et là, tout changea car il me faisait l’amour avec beaucoup de préliminaires, s’occupant divinement de mes seins, les caressant, les cajolant, les baisant, les léchant, les tétant. Il me faisait jouir rien qu’en s’occupant de cette partie de mon anatomie. Paradoxalement, alors que mon bonheur aurait dû être entier, ses baisers et ses caresses devenaient parfois une blessure cuisante lorsqu’ils me ...