Elle m'obsède...
Datte: 26/08/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
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revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
... elle. Nos fronts se touchaient presque. Je respirais son odeur, celle du parfum de la laque qu’elle répandait abondamment sur sa coiffure. Elle avait emprisonné mes mains dans les siennes, formant une double conque protectrice à la flamme du briquet pour éviter que le vent ne l’éteigne. Son odeur, ses gestes, le contact de ses mains sur les miennes, son murmure avec sa voix chaude et un peu éraillée me troublaient. J’avais une soudaine et forte envie de fuir et en même temps, je me disais qu’une occasion pareille ne se reproduirait pas. Ses mains étaient douces et chaudes autour des miennes et ce contact exaspérait déjà mes sens. Alors, en prenant une grande respiration, à mon tour, j’ai soufflé à mi-voix : — Combien ?— 50. Mais si t’as le temps, 100 pour une demi-heure…— …— Alors ? Tu viens ! Et en prononçant ces dernières paroles, elle avait brusquement décollé ses épaules du mur et en me bousculant presque, elle s’apprêtait à remonter ses escaliers en m’entraînant dans son sillage. — D’accord… Ô ! Il ne devait pas être bien fort, mon « d’accord ». Ni très fort ni très affirmé. Il devait être timide, rougissant et ému parce que tout en grimpant les premières marches derrière elle, elle ne cessait de bavarder, pour contrôler la situation, vérifiant toutes les deux marches que j’étais toujours là, sans cesser de babiller. Devant mes yeux se trémoussaient ses fesses, larges, qui tendaient le tissu d’une jupe grise et étroite. Mes yeux semblaient vouloir sortir de leurs ...
... orbites à cette vue. Là, au milieu de la volée d’escalier, alors qu’elle dandinait de la croupe et s’évertuait à me parler de la pluie et du beau temps, je me sentais pousser des ailes. J’aurais volontiers porté la main sur cette partie de son corps. Mais je n’ai rien fait. Je me contentais de monter derrière elle. Après une longue volée d’escaliers étroits et raides, elle a ouvert une porte et nous nous sommes retrouvés dans une chambrette. Je suis resté là, planté sur le pas de la porte, toujours hésitant, examinant cette turne sinistre et sommaire. Juste un lit, une table basse et un paravent. Dans un coin, une chaise. — Ben, ferme derrière toi ! s’exclama-t-elle avec un léger mécontentement dans la voix. Alors je me souvins avoir agi comme un automate. J’ai fait un pas en avant et j’ai fermé la porte. Elle, elle se dirigeait vers la petite fenêtre étroite pour tirer un semblant de rideau, fait au crochet et qui présentait des angelots soufflant dans des cornes d’abondance. Le rideau filtrait le maigre jour et elle est revenue se planter devant moi. Elle me dépassait d’une bonne tête. Elle attendait. Quoi ? Soudain son ton s’est fait plus doux, plus chaleureux. — Dis-moi, c’est la première fois ? Hein ! J’ai bien dû devenir rouge comme une écrevisse et je n’arrivais même plus à bredouiller un « Oui. » Je me suis contenté de hocher la tête en signe d’assentiment en baissant le nez. — Bon, alors, t’auras droit à un cadeau… mais ici, on paye d’abord et on consomme ensuite. Et elle ...