Médecin dans une prison de femmes (I)
Datte: 17/09/2019,
Catégories:
médical,
noculotte,
journal,
... palpation. Dois-je l’examiner ? Je décide de m’en débarrasser je dis aux gardiennes : — Il faut l’amener en consultation de gynécologie chez un confrère à l’hôpital, elle n’acceptera pas que je l’examine ici— Ça ça m’étonnerait, me répond une des gardiennes, vous ne connaissez pas les tonnes de formulaires et d’autorisations qu’il faut pour sortir une détenue de la prison, vous ! Si elle est malade, faut la soigner ici, sauf en cas de menace sur sa vie.— Je ne pense pas que sa vie soit en danger, mais elle a certainement besoin d’un diagnostic urgent pour pouvoir en juger.— Vous pouvez le faire ici non ? Me dit-elle— Bien sûr ! Répondis-je.— Allez ma belle, si tu veux être soignée, il faut le faire ici, sinon tu restes trois jours à souffrir avant que le Directeur n’obtienne l’autorisation du juge, dit une gardienne en s’adressant a la femme.— Non ! Je veux une femme, pas un homme— Bon j’appelle Madame Chef déclare une gardienne Plusieurs minutes plus tard, Madame Chef, suivie du Directeur de la prison font irruption dans le cabinet, le Directeur tenant le règlement pénitentiaire à la main me dit : — Docteur l’article 16b alinéa 3 du règlement vous impose de pratiquer un examen clinique visant à établir un certificat motivant la demande de transfert du domaine pénitentiaire vers un hôpital public. Je vous demande d’examiner cette femme.— Monsieur le Directeur, ma déontologie professionnelle m’impose de respecter le souhait d’une patiente qui refuse mes soins.— Docteur, en ...
... vertu de mes pouvoirs discrétionnaires et disciplinaires, je prends la responsabilité : examinez cette femme !— Dans ce cas, Monsieur le Directeur, il va falloir la dévêtir et la maintenir de force pour que je puisse pratiquer mon art, lui répondis-je, en pensant qu’il s’agissait d’un argument recevable pour éviter d’imposer cet examen à une femme récalcitrante. Je suis surpris de constater que les ordres sont donnés immédiatement et que, malgré les hurlements de la femme, les deux gardiennes la plaquent sur la table pendant que Madame Chef lui arrache littéralement son pantalon et sa culotte. Les gardiennes lui retirent ses nombreux tee-shirts, tant et si bien que la malheureuse se retrouve nue avec son soutien-gorge et son foulard défait pour seul vêtement, allongée sur la table devant moi et le Directeur. Et je suis tellement surpris que je n’ai rien prévu, la table est en position d’examen clinique, je ne sais pas où sont les étriers, les spéculums, les doigtiers, la vaseline. S’en suit un flottement, je suis paniqué, je déniche les étriers derrière le paravent, mais comment les fixer ? La femme se débat, et hurle tellement que les gardiennes la bâillonnent. Je m’offusque de ce traitement et en guise de réponse, le Directeur me dit : — Faites-lui une injection pour la calmer !— Monsieur le Directeur, le règlement vous autorise à imposer un examen médical, pas à prescrire la thérapie. Cette femme doit accepter de se laisser examiner, lui dis-je.— Docteur, vous allez examiner ...