1. Train de nuit, train du désir (2)


    Datte: 07/10/2019, Catégories: Erotique,

    ... foyer l’année suivante, cette fois définitivement, il a fallu qu’elle s’habitue à mes manières de satyre. L’une et l’autre se sont serrées la main, mais assez froidement. Cécile a regardé la décoration de ma chambre, puis s’est assise sur le lit que j’ai regretté d’avoir fait n’importe comment le matin même. Heureusement, elle n’a pas cherché à entrer sous les draps. Certaines femmes sont pudiques et préfèrent se cacher pour l’acte, y compris le bucco-génital : il leur faut s’assurer que leur partenaire ne voie pas en même temps leur visage et leur fleur de joie ouverte à la cajolerie. C’est là est une préférence que je respecte. Mais elle, non. Sans doute comme chez sa gynécologue, elle a simplement retiré ses chaussures et ses Dim’up noirs, tranquillement, en prenant garde à ne pas les filer, puis fait glisser sa culotte blanche le long de ses jambes et posé le tout au pied du lit. Dans ce geste dont je revois encore le film que ma mémoire a conservé, elle était à la fois simple et féminine à cent pour cent, bien loin du strip-tease aguicheur auquel certaines se croient tenues pour séduire. Elle prenait son temps et souriait tristement. J’ai imaginé qu’elle se sentait coupable de l’adultère qui se préparait, mais en réalité, j’ignorais ce qu’il se passait dans sa tête, et ce jour-là, j’ai appris à respecter le droit d’une partenaire de sexe à conserver ses mystères. Puisque nous n’étions pas pressés, j’ai commencé par lui masser les pieds, à genoux devant elle. J’aime ...
    ... bien démarrer de cette façon et j’ai souvent, ensuite, procédé ainsi. Puis j’ai sucé ses orteils, en glissant ma langue dans les moindres replis. Non qu’elle fût sale, mais elle sentait bon la femme qui ne cherche pas à gommer ses odeurs naturelles sous des litres de produits cosmétiques, celle qui ne passe pas sa vie dans sa salle de bains. Enfin, j’ai pu lui arracher un rire, mais c’était parce que je lui chatouillais un endroit sensible. Comme elle ne protestait pas, et même m’encourageait en se positionnant d’une manière à me faciliter la tâche, j’ai continué. Puis elle a poussé un soupir d’aise, me signifiant par là qu’elle souhaitait passer à la suite, en écartant un peu plus les jambes. De ma vie, je ne crois pas avoir vu de chatte aussi poilue que la sienne ! Elle en avait non seulement sur lepubis et autour des grandes lèvres, mais aussi sur le haut des cuisses et le bas du ventre, plus un fin duvet sur les mollets. De cespoils émanait une odeur que jetrouve délicieuse, rappelant une plage bretonne, bordée de rochers, à la fin d’une chaude journée d’été – que les Bretons me pardonnent d’une telle comparaison qui n’a absolument rien de péjoratif ! De son éloignement des standards aseptisés venaient ses craintes, que j’ai balayées d’un mouvement gourmand vers le minou luisant d’humidité offert à ma soif masculine. J’ai bien vu la ficelle qui dépassait de l’orifice vaginal, mais dans un premier temps, je n’en ai pas tenu compte. De la pointe de ma langue, j’ai suçoté ...