1. Audrey


    Datte: 10/10/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, coupfoudr, amiamour,

    ... plus.— Eh bien moi j’aimerais bien revoir ça donc je remonte avec les autres et je te donnerai ce que tu m’as demandé. Elle me laisse dans le garage, je sens que le sang qui était descendu dans mes parties génitales durant le pelotage est maintenant concentré sur mon visage. Je plonge celui-ci contre un sachet de haricots verts pour faire baisser la température. Dans ma tête se mélange notre entrevue de l’hôtel, notre baiser de la nuit et ce qui vient de se passer à l’instant. Je ne sais pas quoi penser mais je sais que je viens de trouver une maîtresse alors que je ne suis pas encore complètement en couple. Je remonte avec un seau de glaçons et quelques bouteilles restantes, je suis accueilli en héros et la beuverie peut continuer. Je ne vois pas Audrey, Isabelle me dit qu’elle n’est pas bien et qu’elle est dans leur chambre. Je vais la voir, la pauvre est sous la couette, un bisou, quelques mots gentils et j’attends qu’elle s’endorme avant de fermer la porte. Tout le monde est sur la terrasse, il fait très beau en ce premier jour de l’année. Je me laisse tenter par quelques bouffées de cigarette qui fait rire juste avant de manger. Il commence à faire sombre, nous rentrons pour continuer la fiesta. Dans la cohue je sens une main se glisser dans une de mes poches arrière, surpris au départ, je laisse les doigts me caresser avant de repartir. Je tâte le tissu, il y a un papier là-dessous, je me mets à l’écart au garage (ça va devenir ma pièce préférée d’ici peu) en ...
    ... prétextant d’aller chercher du jus de fruits. J’ouvre le bristol plié, dans une écriture toute en rondeur est noté son téléphone portable, une adresse e-mail, et un petit mot : Bisous doux Trésor Instantanément, j’ai eu l’envie irrépressible de la tenir serrée contre moi. J’ai pris deux bouteilles de jus de pomme et je suis remonté voir la quinzaine d’irréductibles encore présents. On a l’impression d’être dans un réfectoire de colonie de vacances, tout le monde est excité, crie, s’amuse. Cela durera jusque très tard dans la soirée. Pour rentrer, il a été décidé que je ferai un peu le taxi car certains ne sont plus en état de conduire. J’aurais pu être dans le même cas mais Audrey n’étant vraiment pas bien, j’ai arrêté de boire depuis le milieu de l’après-midi. Nous partons à deux voitures, arrêt chez Audrey, que je borde avant de repartir déposer Cécile et son homme qui ne marche plus très droit. Je laisse ma voiture devant chez eux, je monte dans celle de Vince et nous attendons Cécile. Innocemment, elle avait demandé si quelqu’un ne pouvait pas lui ramener la voiture, car elle n’y voyait pas très bien la nuit. Je me suis bien sûr proposé et nous avons échafaudé ce plan afin que tout le monde récupère son véhicule. Cécile, charitable, n’a pas voulu que je fasse le chemin seul, et a dit innocemment qu’elle m’accompagnerait. Voilà je suis assis à la place du conducteur, celle que j’appelle dorénavant Douce est à ma droite, à portée de main. Après les « au revoir » d’usage et les coups ...