1. Audrey


    Datte: 10/10/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, coupfoudr, amiamour,

    ... sûr de moi, c’est même la première chose à laquelle j’ai pensé, mais elle ne me croit pas. Je m’excuse de les avoir perdus et ce qui devait arriver arriva : elle me demande d’y retourner pour les récupérer. Je ne sais pas pourquoi, mais je sors de la chambre sans rechigner alors que la soirée prend une tournure déplaisante. Je fais le trajet en fouillant scrupuleusement les endroits où j’ai pu égarer les satanées capotes. Je finis à quatre pattes devant les distributeurs, j’ai vraiment perdu toute inhibition. Alors que je me penche encore un peu pour regarder sous le distributeur une voix féminine me dit : — Vous cherchez peut-être ceci ? Je tourne la tête pour voir le couple de tout à l’heure, tout sourire, Monsieur tient la fameuse boîte à la main et Madame parle, tout sourire. Je suis tétanisé, impossible de bouger, encore moins de m’exprimer. — Je ne veux pas paraître vieux jeu, dit-elle avec une voix douce et grave, mais je ne pense pas que cela soit une tenue décente pour faire des emplettes, même de cette nature. Je détaille le couple qui me parle, mais sans vraiment les écouter, je saisis juste qu’ils se foutent ouvertement de moi tandis que leurs yeux reluquent mon postérieur cambré ainsi que mon sexe. Elle est plutôt grande, perchée sur de hauts talons blancs, ce qui fait qu’elle dépasse son compagnon de quelques centimètres. Les cheveux courts, à la garçonne, châtains avec des mèches brunes et quelques-unes rouges dépareillent avec le crâne rasé de l’homme qui ...
    ... l’accompagne. Ses yeux clairs me transpercent au travers de lunettes stylisées tandis que ses lèvres charnues découvrent de grandes dents blanches pendant qu’elle me parle. Je ne distingue pas grand-chose de plus car elle est vêtue d’un long manteau sombre et fermé qui laisse juste dépasser le bas d’un pantalon évasé noir. Ça y est je suis en érection, et je commence à prendre conscience du ridicule de la situation, je m’assois dans un coin les jambes repliées pour me faire le plus petit possible. Le visage empourpré, je ne soutiens plus leurs regards. J’ai l’impression d’être à leur merci, comme un animal se soumettant à plus fort que lui. De la pitié ? Du dégoût ? Du dédain ? Je ne sais pas ce que je leur ai inspiré mais ils ont dû se lasser, il a jeté la boîte tant convoitée au sol et ils sont sortis sans rien dire. J’ai attendu deux minutes, le temps d’apercevoir les phares de leur véhicule s’éloigner avant de grimper à l’étage la queue entre les jambes comme un loup soumis. Je toque (je ne me rappelle plus du code), Audrey ouvre, son visage s’illumine lorsqu’elle aperçoit le petit carton que je tiens dans ma main tremblante. Elle ne me demande pas pourquoi j’ai mis autant de temps et m’embrasse à pleine bouche. Son corps chaud contre le mien me réconforte et rapidement j’atteins une température corporelle bouillonnante. Je fais tomber la serviette à terre et c’est peau contre peau que nous roulons dans le lit. La suite est beaucoup plus agréable, j’oublie momentanément la ...
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