1. Ouarda et la sensuelle lutte des classes


    Datte: 27/10/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, Collègues / Travail hotel, photofilm, Oral pénétratio, yeuxbandés, vengeance,

    ... Tu peux venir un instant ?— Tout de suite, Si Omar. Elle prend avec elle son petit sac à main et entre dans le bureau doucement, d’un pas chaloupé. Elle trouve Si Omar dans le salon ; elle prend place devant lui. — Alors, ça a été ? lui dit-il.— Oui, très très bien, Si Omar.— On boit quelque chose ? Un whisky ?— Si vous voulez ! Il se lève et gagne son bureau. Il ouvre un petit tiroir sous le plateau et en sort une bouteille de whisky et deux verres. Il sert Ouarda et se sert lui-même, puis il dépose la bouteille sur une petite table basse entre les fauteuils. Il avale son verre d’une lampée, puis fixe longuement Ouarda du regard. Elle se baisse en buvant, le laisse voir le haut de ses seins. Il se verse un autre verre et l’ingurgite aussitôt puis il se verse un troisième. Il observe toujours Ouarda qui lui fait des petits sourires. Il se sent l’envie de se rapprocher d’elle et de la toucher. Elle ouvre les jambes ; il aperçoit de nouveau sa culotte blanche. Il se verse un autre whisky sans rien dire. — Bon, Ouarda, fait-il soudain. On se voit demain. Il se lève et regagne son bureau sans la regarder. Il se carre dans son fauteuil et ferme les yeux. Ouarda se lève, remet les boutons de son chemisier, prend son sac à main et sort du bureau. Comme la veille, elle va retrouver Lotfi auSchéhérazade. — Alors ? lui fait-il dès son entrée.— Raté, fait-elle.— T’as mis la caméra ?— Oui, mais ça donne rien. Il a hésité un instant mais il s’est dégonflé. À dix-neuf heures, Ouarda ...
    ... rentre chez elle. Ses deux petites sœurs, contentes de la voir rentrer si tôt, viennent lui faire des bisous et lui demander un peu d’argent. Elle fouille dans son sac, en sort un billet de dix dinars et le leur remet. C’était tout ce qu’elle possède. ---oooOOOooo--- En rentrant le soir chez lui, Omar a une appréhension. Il craint de se faire traiter comme un moins de rien par sa femme, Khadija. Depuis quelques mois, elle a changé complètement de comportement envers lui. Ils s’étaient connus à l’université ; il la devançait de deux années. Fille d’un industriel, elle était connue dans la fac comme une grande bourgeoise. Les courtisans ne manquaient pas. Elle avait sa propre voiture quatre phares et ne portait que des fringues de marque que ses parents lui ramenaient de l’étranger. Pourtant elle était tombée amoureuse de lui malgré ses origines modestes. « C’était ça, la joie de la vie ; tout était possible, à l’époque… » se dit Omar avec un brin de nostalgie. Sans zèle, les parents de Khadija n’avaient pas entravé leur amour et les deux tourtereaux se sont retrouvés unis par la loi et la religion dès l’obtention de leur diplôme. C’est d’ailleurs avec son beau-père qu’Omar avait commencé sa carrière. Très vite il s’est propulsé aux postes les plus importants jusqu’à obtenir la direction générale, et au bout de vingt ans de labeur, il a pu amener plus d’investissements et de clients importants. Petit à petit, il avait mis ses économies dans l’entreprise jusqu’à en devenir l’un des ...
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