1. Ouarda et la sensuelle lutte des classes


    Datte: 27/10/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, Collègues / Travail hotel, photofilm, Oral pénétratio, yeuxbandés, vengeance,

    ... principaux actionnaires. Son beau-père ayant pris sa retraite depuis quelques années, Omar est aujourd’hui le seul maître à bord. Sa relation avec Khadija avait, elle aussi, connu des étapes successives. Très vite, ils ont eu trois enfants. Khadija, qui avait commencé sa carrière dans l’affaire familiale avec Omar, avait abandonné le travail pour se consacrer à ses enfants. Très pris par son boulot, Omar passait pas mal de son temps à l’étranger et, alors même il était à Tunis, son travail lui prenait tout son temps ou presque. Ainsi se rend-il compte aujourd’hui, un peu tard, qu’il n’a pas vraiment profité de ses enfants. Mais son amour pour Khadija était resté intact jusqu’à il y a peu de temps. Au milieu de la quarantaine, leurs relations sexuelles s’étaient presque éteintes. Depuis quelques années, alors que les enfants avaient grandi et menaient des études à l’université, Khadija avait de plus en plus de temps libre. Sentant l’âge avancer et prise de remords d’avoir gaspillé sa carrière, elle avait tenté de réintégrer la vie professionnelle dans l’entreprise familiale. Mais ce fut un échec cuisant. Elle n’avait pas su faire son trou et s’était trouvée rejetée par le personnel, et même par son propre père qui avait vu dans son retour forcé un danger pour l’entreprise. Mise gentiment à l’écart, elle en avait voulu à son père et à son mari ; et depuis, son comportement dans la famille avait complètement viré vers une espèce de vengeance tacite et sournoise. Elle passait ...
    ... alors son temps dans les hôtels et les restaurants branchés où elle avait noué des amitiés avec les femmes du milieu, des bourgeoises endimanchées, des canailles de luxe, la fine fleur de tout ce qui est détestable dans la ville. Des nanas qui avaient le temps et l’argent, et qui se permettaient tout. Elle fréquentait aussi les salons de body building et dilapidait son argent dans des fourrures et chez le chirurgien esthétique. Elle s’était fait retendre la peau, amincir les hanches, arrondir les fesses, redresser le nez. Elle ne s’occupait plus du tout de ses enfants et faisait des scènes de ménage pas possibles à Omar dès la moindre occasion. Mettant un pied dans sa villa perchée au plus haut de Carthage, Omar, difficilement remis de son entrevue avec Ouarda, pense se réconcilier avec Khadija. Il pense l’inviter ce soir dans un restaurant chic, et si elle en a le désir, s’envoler le lendemain avec elle à Paris ou à Rome passer un bon week-end. En avançant sur le palier de la galerie basse, il se demande comment il peut l’aborder. Il descend la rampe métallique, inspecte le living-room. Au prolongement, à travers la verrière, il peut apercevoir les lumières, en rangées régulières, d’un bateau de croisière qui entre ou qui quitte le port de La Goulette. Dans un coin sombre, sa femme prend un verre avec deux de ses amies sur un vaste divan recouvert de damas rose. À moitiés allongées par terre, adossées à des coussins soyeux, elles buvaient, parlaient et riaient à haute voix, ...
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