Ouarda et la sensuelle lutte des classes
Datte: 27/10/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
Collègues / Travail
hotel,
photofilm,
Oral
pénétratio,
yeuxbandés,
vengeance,
... laissé libre sa place au milieu. Elle se défait de ses affaires, les dépose par terre et se glisse sous le drap. ---oooOOOooo--- Le bureau de Si Omar Jabeur est un grand immeuble tout en panneaux de verre situé dans le quartier des affaires du Lac de Tunis. Ouarda se présente à l’accueil ; une jeune demoiselle toute pâle et mince, tout juste échappée d’un catalogue de mannequins, lui demande sympathiquement ce qu’elle vient faire. — J’ai un rendez-vous avec Si Omar, lui dit Ouarda.— Votre pièce d’identité, s’il vous plaît. La jeune fille, froide comme la glace, compose un numéro sur son téléphone et annonce Ouarda. — C’est au sixième étage, dit-elle à Ouarda, l’ascenseur de droite. Dans l’ascenseur, Ouarda s’observe dans la glace. Elle arrange le col de son chemisier blanc et ajuste sa jupe bleue. Puis elle inspecte d’un coup d’œil son sac à main. La petite caméra est bien à sa place, comme l’avait fixée Lotfi. Elle se rappelle ses recommandations : faire semblant de chercher un mouchoir en papier, toucher le bouton « enregistrer », laisser le sac légèrement entrouvert et l’orienter dans la bonne direction. Arrivée au sixième étage, elle est accueillie par une autre jeune demoiselle, réplique de la première en bas, sauf que celle-ci est blonde. Fausse blonde, reconnaît Ouarda. — Si Omar vous attend à son bureau, lui dit-elle. C’est en face. La jeune fille appuie sur un petit bouton et une porte coulissante s’ouvre sur un grand espace inondé de lumière. Ouarda avance dans le ...
... petit couloir, et d’un pas hésitant elle franchit la porte. Celle-ci se ferme aussitôt derrière elle. Ouarda inspecte la pièce d’un regard circulaire ; elle doit faire au moins dix fois sa maison, entourée de verrières sur trois côtés. Si Omar Jabeur est assis sur son siège, au milieu de la pièce ; on ne peut l’apercevoir qu’une fois que l’on est dedans. Sur son grand bureau en verre armé sont dispersés plusieurs dossiers, magazines et des petits bibelots. Sur le mur – celui qui n’est pas en verre – il y a une grande bibliothèque encastrée où sont déposés plusieurs volumes impressionnants. En face de Si Omar, il y a une table de travail, en verre elle aussi, entourée de petites chaises en émail gris, et un salon en cuir blanc, formé de deux canapé et trois fauteuils. Ici et là, il y a des petits meubles en verre remplis de médailles et de bibelots, et sur une table un peu excentrée un étalage de pièces fabriquées. — Bonjour Mademoiselle, lui dit Si Omar d’une voix portante. Entrez. Il sort de derrière son bureau et lui fait signe de se s’installer au salon. Elle prend place sur un fauteuil et il se met sur un canapé en face d’elle. La lumière et le luxe du lieu font tourner la tête d’Ouarda. — Si Omar, dit Ouarda, je ne sais pas comment vous remercier.— C’est rien du tout, Ouarda ; je vais te nommer mon assistante personnelle. Tu vas remplacer Yasmine, que tu viens de voir, mais il ne faut pas le dire. Pour le moment, tu es stagiaire pour un mois.— Oh, c’est très gentil de ...