1. Die rache


    Datte: 10/09/2017, Catégories: fh, Collègues / Travail bizarre, vengeance, pénétratio, sm, fantastiqu, fantastiq, attirautr,

    ... Regarder un étalon des dimensions d’Aramis se taper une jument était un spectacle étrangement aguichant. Il prenait son temps, contrairement à une bête, faisait durer son plaisir, et la jument y trouvait aussi son compte. Un peu bruyant, mais… La séquence finale, puissante, puis ce langoureux retrait. Aramis adorait se montrer, penser que sa lente sortie qui n’en finissait plus de finir rendait tout autre mâle jaloux. Dix-neuf mains au garrot, il pouvait toujours rêver : il avait un membre en proportion à sa taille, et je n’avais pas à avoir honte de mes dimensions respectables. La tête aplatie de son pénis sortit avec un bruit de succion obscène, accompagné d’une cascade de fluides visqueux. Il me regardait du coin de l’œil, tout amusé. Il me sembla un peu contrarié lorsque je refusai de faire quelque commentaire que ce soit. Une crinière noire, une robe gris ardoise, mouchetée de taches noires à la croupe, des sabots qui avaient les dimensions d’une assiette. Il avait fière allure. Quelques minutes plus tard, nous étions en route. *** Je n’avais aucun but, aucune direction, j’allais, tout simplement. Les gens avaient une perception des Paladins que nous étions toujours en mission, ce qui n’était en fait que rarement le cas. Des fois, je sentais comme une pression pour aller dans une direction, mais c’était rare. Ça ne voulait pas dire que je n’avais rien à faire : il y avait trop d’injustices dans ce bas monde pour qu’un Paladin puisse chômer bien longtemps. La plupart des ...
    ... gens pensaient qu’un Paladin réglait les problèmes avec son épée. C’était parfois vrai, mais j’étais surtout appelé à utiliser mon jugement – inquiétant ! – pour trouver la vérité, arbitrer des disputes, et trouver des solutions. En tant que Paladin, impartial, choisi par Milikki elle-même, doté de certains pouvoirs pour m’aider dans mes tâches, j’avais le poids requis pour imposer la paix aussi bien entre des rois en guerre qu’entre deux paysans se disputant pour des droits de pâturage. Les premiers étaient souvent moins intraitables. Mon travail était donc moins excitant que bien des gens le supposaient. Je savais ce que voulait dire « excitant », et je n’avais aucun problème avec l’ennuyeux et le routinier. Moi et Aramis faisions route vers la vaste et sauvage forêt de Sampol. Des rumeurs persistantes voulaient qu’une licorne y avait été aperçue. Fort improbable : on ne voyait une licorne seulement lorsque celle-ci le souhaitait, ce qui était fort rare. Mais comme aller là ou ailleurs revenait à la même chose pour moi… Aramis imposait un pas rapide et impatient. Il voulait trouver la licorne, et la séduire. Il rêvait en couleurs, mais il avait droit à ses fantasmes. Pour ma part, j’avais une seule fois vu une licorne et la rencontre avait presque provoqué ma mort. Le ciel était bleu, la route était belle, que pouvais-je vouloir de plus ? Un peu de tranquillité ? Une route libre des forces de l’Inquisition ? Un Inquisiteur autre que l’Inquisitrice De Longhi ? Arrivant par ...
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