Die rache
Datte: 10/09/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
bizarre,
vengeance,
pénétratio,
sm,
fantastiqu,
fantastiq,
attirautr,
... l’arrière, probablement de la route de Braïr que j’avais croisée il y avait moins d’une heure, paraissant fort pressés, De Longhi et sa bande de joyeux lurons, qui n’étaient jamais aussi heureux que lorsqu’ils avaient quelqu’un à torturer. Je guidai Aramis sur le bord du chemin, espérant sans réel espoir. Comme prévu, elle ralentit puis s’arrêta, ses moines guerriers faisant de même. — Paladin. Aramis. Aramis répondit par un joyeux hennissement. Et pourquoi pas ? Il s’en foutait, lui, de ce qu’elle m’avait fait avant que je ne devienne Paladin. Il n’avait connu que ses bons côtés, lui, ses mains, sa bouche… Trahi par mon propre destrier, sans la moindre hésitation ou le plus petit remords. Je soupirai. Dur, d’être Paladin, des fois. — Inquisitrice. Un ton correct, sans plus. Elle était très probablement la plus attirante femme que j’avais eu l’infortune de rencontrer. Son arrogante confiance en elle-même, sa certitude qu’elle suivait le droit chemin, sa force, son intelligence, sa compétence. Une femme capable de prendre soin d’elle-même, de se sortir des pires situations. Ce qu’elle voulait, elle prenait, sans demander, sans se soucier. Une femme digne de la Morsure. Elle était belle, pas très grande, de longs cheveux noirs rassemblés en une queue de cheval, de beaux yeux bruns, une face en amande qui lui conférait un air exotique, et le reste du corps parfaitement balancé. Elle portait des bottes montant presque jusqu’aux genoux, des pantalons bruns, une tunique grise, et ...
... la sinistre cape noire de sa fonction, attachée à l’avant par une lourde broche en or portant le sigle de l’Inquisition. Sur sa tête, un vieux tricorne en cuir qui avait connu trop de pluies. À sa selle était accrochée une rapière, son arme de prédilection. — J’imagine que vous faites route pour Söm ?— Non, pourquoi ? Elle eut brièvement l’air surprise. — Il y a un nid d’hérétiques. On parle aussi d’une bête énorme qui ravage la campagne environnante, décime les troupeaux, et dévore les paysans. Il pourrait s’agir d’un démon. Si votre mission courante le permet, votre aide serait grandement appréciée. Merde ! La dernière chose que je voulais, c’était de respirer le même air que cette vipère. Mais s’il y avait vraiment un démon, même mineur, elle n’avait pas ce qu’il fallait pour s’en prendre à lui, alors que moi, oui. — Je m’occupe de la bête. Je vais prendre de l’avance.— Parfait. Tentez de ne pas vous faire remarquer : j’aimerais bénéficier d’un certain effet de surprise. Elle se pencha pour caresser le doux museau d’Aramis. — Prends soin de toi et de ton Paladin, Aramis. Puis, se redressant, s’adressant ostensiblement à moi : — Nous nous retrouvons à Söm. Par la manière avec laquelle Aramis releva ses oreilles, je savais qu’il avait compris le message. Serrant les dents, ne disant mot, je donnai le signal et Aramis s’élança aussitôt, choisissant le galop. À partir d’ici, un bon cheval pouvait atteindre Söm en un peu plus de trois jours si son cavalier poussait, acceptait le ...