Die rache
Datte: 10/09/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
bizarre,
vengeance,
pénétratio,
sm,
fantastiqu,
fantastiq,
attirautr,
... Garder un peu de contrôle allait être difficile. Et puis j’y étais. La transformation, douloureuse, comme toujours, une agonie qui… mais… Bah ! Seul un humain efféminé pouvait faire tant de cas pour si peu. La douleur existait pour se faire pisser dessus ! Une odeur familière et forte emplissait mon nez, celle d’Aramis. Ça c’était du cheval ! Il sentait bon, était particulièrement appétissant. Un ami, donc je ne lui ferais jamais de mal, mais qui pouvait me reprocher d’imaginer le goût de sa viande crue et bien saignante dans ma gueule ? Le vent m’apportait l’odeur d’une grande quantité d’humains, entassés dans leur église comme des moutons dans leur enclos, se pensant en sécurité. De la même direction provenaient les chaleureuses odeurs de bétail de toutes espèces, promettant choix et satiété, me rappelant à quel point j’avais faim, combien de temps depuis mon dernier repas convenable. Malheureusement, de la même direction me provenait l’odeur d’Aramis. Celui-là, je me demandais parfois pourquoi je le considérais comme un ami : chaque fois que je m’approchais d’un troupeau, il me ruait. Quelle sorte d’ami vous laissait mourir de faim quand il y avait tant à partager ? Un veau, tout petit, maigrelet, était-ce tant demander ? Bah ! La Lune était belle, allait se coucher dans peu de temps. Je levai mon museau bien haut et chantai ma joie. J’avais faim, oui, mais j’étais enfin libre, et je trouverais bien un mouton égaré. Il y avait toujours un mouton égaré. Au loin, très ...
... loin, une meute de loups me répondit par leurs hurlements. Trop loin pour leur rendre visite. Une petite louve, ça aurait été bien… Beaucoup plus proche, les humains avaient arrêté de chanter. J’entendais des bébés brailler, des enfants pleurer, et les bruits du bétail rendu nerveux ; je laissai passer un autre hurlement. Cette fois, quelque chose d’abominable me répondit, ressemblant au ricanement d’une hyène. Démon ! La rage montait en moi. Je me levai afin de pousser mon plus furieux et sauvage hurlement pour laisser savoir à cette saleté que j’allais pisser sur son cadavre putride. Il n’y eut pas de réponse, cette fois. À mes pieds, ce que m’avait laissé mon humain pour accomplir la tâche. Je ne lui en voulais pas de se servir de moi ainsi : faible et efféminé comme il l’était, il n’y pouvait rien. Un pagne inutile que je laissai, une ceinture avec des sacs de cuir, que je fixai à ma taille, et un baudrier avec mon épée, une vraie épée, pas un jouet à peine adéquat pour faire peur à un lièvre. Non. Une vraie arme, que je pouvais manier d’une main ou des deux. Une arme longue de presque trois mètres. Elle cognait dur. Elle arrachait. Elle tranchait, aussi. Je fixai le baudrier en place, me laissai tomber à quatre pattes, et partis à la chasse. *** Le démon était mort. J’avais pissé partout sur le corps de la chose. Le démon m’avait donné du fil à retordre. Il m’avait même fait mal, ce salaud. Je l’avais blessé dès le premier matin, mais il s’était enfui. Je l’avais finalement ...