1. Celle-là vit


    Datte: 04/11/2019, Catégories: cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... ventre de sa mère. Au moins, sur le ventre c’était joli. Et ça voulait dire que tu as porté un enfant, rien que ça c’était beau. Sur les seins et les fesses, ça ne voulait rien dire, c’était juste du gras. Elle ne voulait pas être grosse, alors elle s’affamait. Jusqu’à ce qu’une fois seule elle craque et qu’elle se rue sur le frigo. En une demi-heure, elle engloutissait tout ce qui lui passait sous la main : plaquettes de chocolat, fromage, restes de pâtes, beurre… Elle s’en voulait d’être comme ça. Que diraient les gens s’ils la voyaient ? Parfois, quand elle allait chez son cousin Livio, elle lui piquait quelques bandes dessinées. De bons classiques et aussi des trucs un peu barrés, voire carrément trash, ce que pouvait lire un grand ado un peu rebelle sur les bords. Elle n’aimait pas les dessins de monstres et de bites, elle trouvait ça moche. Ils auraient dessiné des sexes féminins ça aurait été pareil. Elle cherchait juste à comprendre ce qu’il aimait là-dedans. Lui aussi aidait ses parents pendant la journée, son père aux travaux, sa mère à la cuisine. Le soir il se couchait tard, jouant et rejouant à des jeux vidéo qu’elle ne pouvait que regarder. Parfois il avait tellement tapé du marteau qu’il n’avait plus de sensations dans la main. Tandis qu’elle assistait impuissante à ses parties solitaires, elle se frottait doucement l’entrejambe. Elle rêvait qu’il lâchait le joystick, s’allongeait à côté d’elle et soulevait sa nuisette pour la prendre d’assaut. Elle n’aurait ...
    ... opposé aucune résistance. Il aurait pu lui prendre sa virginité, ou pas. Il aurait pu essayer avec elle tout ce qu’il n’osait pas avec sa copine. Elle imaginait le gentil garçon se transformer en dominateur, dans un rapport brutal où il la pénétrait sauvagement. Il leva à peine les yeux de son écran quand elle regagna son lit pour terminer de se masturber. Elle se répéta qu’elle ne devait pas, que ça n’arriverait jamais, rien de tel pour la faire jouir avant de dormir. Les autres garçons étaient toujours aussi bêtes, voire plus qu’avant. Ils regardaient, ils se moquaient. Un jour, il y en avait un qui s’était amusé à lui faire claquer un élastique sur les fesses dans l’escalier du lycée. Elle s’était retournée et lui avait lancé un regard noir. Il avait rigolé et il avait continué son petit manège. Alors elle n’avait rien dit, elle s’était figée sur place et l’avait laissé passer devant. Et puis sans même réfléchir, elle lui avait foutu un grand coup de latte dans le dos. Le crétin avait dévalé les marches sur le cul. À son tour, elle avait rigolé pendant que le porc criait des insultes. Depuis ce jour, sa copine Jeannette l’avait surnommée Wonder Woman. Parfois le soir, quand ses parents étaient couchés depuis belle lurette, Wonder Woman se déshabillait et se regardait longuement dans le miroir, cherchant une posture dans laquelle elle parvenait à s’aimer. Ce corps qui changeait trop vite avec ces éruptions acnéiques la bouleversait. Avec un stylo à pointe fine et à partir de ...
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