1. Celle-là vit


    Datte: 04/11/2019, Catégories: cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... vestimentaires imposés, aux codes stricts laissant de nombreuses cavalières sur le banc, attendant désespérément d’être invitées. Ici, peu importait comment on s’habille : chemise et nœud papillon, robe de soirée, short, pantalon à pinces ou à trous, jupon long, haillons… tout le monde dansait avec tout le monde. Commencèrent les danses traditionnelles collectives. En ligne ou en rond, on tournait, on changeait de partenaire, on se prenait la main, on se regardait, on répétait toujours les mêmes pas ; facile ! Le balancement du corps devenait grisant, presque hypnotique. Les morceaux étaient entêtants, comme des transes. On savait quand ils commençaient, jamais quand ils s’arrêtaient. Puis vint le temps des danses à deux. Une femme mûre à la crinière cendrée l’aborda, les joues en feu, le regard perçant. Leurs joues se collèrent et leurs jambes s’entremêlèrent. Elle se laissa guider par son aînée, profitant de chaque parcelle de sa peau en contact avec celle de l’autre pour percevoir son énergie et y répondre. Fin du morceau ; la belle quinqua repartit dans la foule en roulant sensuellement des hanches. Elle espéra qu’elle serait aussi sexy à son âge. Un mec l’accosta, grand, brun, yeux clairs, très propre sur lui. Elle se demanda s’il allait remarquer qu’elle n’avait pas de soutien-gorge. Elle s’amusa d’imaginer son trouble quand il passerait la main dans son dos ou quand elle se pencherait un peu. Pendant qu’il la faisait tournoyer, il lui demanda son prénom, ce qu’elle ...
    ... faisait dans la vie, d’où elle venait. Elle répondit laconiquement ; il avait l’air de chercher sa future épouse pour élever ses enfants dans leur villa avec chien et piscine et aller à la messe tous les dimanches ; d’un ennui mortel ! À la fin du morceau elle se mit en recherche d’une fille à inviter. Elle repéra une petite blonde pulpeuse en robe moulante, mais celle-ci n’avait l’air de vouloir danser qu’avec des hommes. Alors elle trouva une grande brune au pantalon bouffant et aux chaussettes dépareillées qui guidait d’une main douce et assurée, qui se laissait guider aussi à tour de rôle. Elle lui apprit même quelques nouveaux pas. Une brise vint rafraîchir l’air. Ses tétons se dressèrent au contact du froid. Elle prit soudain conscience du contact de sa peau avec le tissu, si sensible qu’il en était presque douloureux. Elle ne comprenait pas comment certaines pouvaient les percer ; rien que cette pensée la fit frémir d’horreur. Comme cette nana immense, percée de partout, qui dansait fiévreusement avec un petit bout de femme. Elles étaient comme hypnotisées ; la foule autour d’elles n’existait plus, la musique non plus. Elles allaient à leur propre rythme depuis plusieurs morceaux déjà, y compris pendant les danses collectives. Elles ondulaient en cadence en transpirant tellement le désir que ç’en est indécent. Dirty dancing, à côté, c’était de la gnognotte. Certains avaient prévu le change, comme ce gars qui enfilait déjà son troisième tee-shirt. Pourquoi ne pourrait-elle ...
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