1. Examen


    Datte: 04/01/2020, Catégories: fhh, Collègues / Travail médical, cérébral, intermast, Oral pénétratio, double, délire, humour,

    ... Monsieur V… Laissez-vous aller. »« Je ne peux pas ! je réponds. Il ne veut pas. »« Il faut qu’on arrête ça ; vous allez nous faire un infarctus. »« Non ! je crie. »Et j’attrape votre main sur ma poitrine et j’enserre les doigts si soignés.« Il ne veut pas ! je répète. Il veut que je termine l’histoire. »137… 141… 136…Vos yeux dans mon affolement, soudain condescendants comme si vous parveniez à me croire, à me croire pour de vrai. De la main gauche, vous vous libérez du stéthoscope ; je garde la droite prisonnière de mes doigts crispés. Vous ne bougez plus.« Très bien, poursuivez alors… Mais essayez de vous détendre. »J’esquisse un drôle de rictus : me détendre… Très drôle ! Je ferme les yeux, sens la chaleur moite de votre paume chercher ma guérison. Je reprends dans le menu détail le terrible effeuillage de votre vertu. Vous voilà femme-objet, disais-je, dans une position que vous avez rêvée parmi d’autres quand les nuits sans lune vous dissimulaient de vous-même. Dans une semi conscience, vous aidez votre assistant à vous débarrasser de votre blouse blanche, de votre chemisier et des restes de votre soutien-gorge. Ses allées et venues dans votre ventre produisent des bruits de succion que vous traduisez en aspirant ma hampe de plus en plus hardiment. Vos mâchoires vous font mal, votre luette n’est pas à la fête, mais vous êtes dans l’abstraction de tout cela. Vous êtes un objet de plaisir. C’est plus fort que moi, je m’agrippe toujours à votre nuque. Je ne pousse pas. Je ...
    ... vous tiens simplement, partagé, comme tant d’hommes dans cette situation désarçonnante, entre le désir violent de pousser la bouche à la queue jusqu’à ce que le sexe entier soit englouti et la volonté tendre de se défaire de ce plaisir égoïste pour vous offrir autre chose, quelque chose dont vous jouiriez. Les femmes ont-elles conscience de ce que nous combattons parfois pour ne pas verser dans la bestialité ? D’un grand effort, d’un grand élan d’amour ai-je envie de dire, je vous arrache à votre jeu de bouche. Vous grognez telle une panthère à qui on a enlevé son os mais je tourne vers moi votre visage et vous voyez que je murmure. « Venez, venez, venez » soufflent mes lèvres. Je l’attire à moi, votre visage. Votre corps est toujours secoué, votre vagin toujours assailli par votre ardent collègue. Simplement, cela passe au second plan. Mes lèvres vont à la rencontre des vôtres, votre langue communique à la mienne la saveur piquante de mon propre désir. « Venez » dis-je entre deux baisers. Je fais fi de l’autre mâle, je vous veux cette minute pour moi seul. 156… 149… 160…« Calmez-vous ».Votre voix douce et maternelle tandis que mes doigts s’accouplent aux vôtres, à cheval sur le cœur emballé. Vous les laissez faire. Vous laissez ces mains simuler l’amour, ces doigts s’entrelacer comme des jambes, investir les creux de l’autre. Chaque caresse, chaque geste minuscule semble la traduction d’un acte précis et vous le comprenez. Votre bassin collé à la table le comprend aussi.« ...
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