1. Trou de la balle


    Datte: 23/01/2020, Catégories: fh, ff, ffh, frousses, rousseurs, inconnu, amour, vengeance, jalousie, chantage, dispute, ffontaine, coprolalie, policier,

    ... ou que ton regard s’égare dans la fourche des jambes. On dirait alors que tu es un mec voyeur. Oh, cela ne me gêne pas. Sortant du centre de remise en forme, Daphné a invité Adeline à prendre un verre. C’est là qu’elle lui a dit qu’elle n’était pas lesbienne mais qu’elle voulait connaître les amours saphiques. Adeline était la première femme avec qui elle échangeait de telles caresses. Alors Adeline l’a initiée et elles ont « pris beaucoup de plaisir. » Les choses intéressantes pour mon enquête arrivent à ce moment-là, car deux nanas qui font du broute-minou ne commettent pas un acte qui empêche le monde de tourner : 1°) Daphné ne s’entendait plus avec son légitime, au point qu’elle allait le lourder. 2°) Elle avait demandé à Adeline de la rancarder sur l’amour saphique, histoire de savoir si avec une fille elle pouvait ressentir la même chose qu’avec un homme. Car, loin d’être coincée du cul, elle aimait les contacts physiques. Son verdict avait été « C’est vraiment formidable. Totalement différent, mais absolument jouissif. » Dès lors, leur liaison était devenue de plus en plus forte. Elles se retrouvaient une fois par semaine, puis deux ; certains dimanches elles passaient la journée ensemble sous les draps à faire l’amour comme des amants adolescents. Elles faisaient des projets, notamment lorsque Daphné aurait quitté son mari, ce qui n’allait pas tarder. Pourtant, Daphné ne découchait jamais totalement. 3°) Daphné acceptait sans restriction de devenir lesbienne. Même ...
    ... leur différence d’âge – Daphné quarante ans, Adeline tout juste vingt-deux ans – ne lui posait aucun problème. 4°) Le mari de Daphné, Roland de Vanois, n’était vraisemblablement pas au courant que sa femme était bisexuelle et qu’elle devenait exclusivement lesbienne. Elle voulait le lui révéler. Il supporterait plus mal l’idée que sa femme le quitte pour se mettre avec une autre femme que si c’était pour un homme. L’idée qu’elle puisse prendre son pied sans phallus l’hallucinait. Ce tour de passe-passe constituait pour lui un crime. 5°) Pour les beaux-parents de Daphné, la faute était encore plus grande. Dans la famille de Vanois, jamais aucune femme n’avait quitté son époux. On n’épousait pas un homme : on en devenait l’esclave jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’était donc une faute impardonnable s’ils apprenaient que Daphné voulait quitter leur fils. Qu’elle devienne lesbienne la ferait devenir l’antéchrist. 6°) Du côté des parents de Daphné, ce n’était pas brillant non plus. Son père lui avait dit « Je n’ai plus de fille. » Seule sa mère restait en relation avec elle, en secret du père. 7°) Daphné avait un fils, Guillaume, de 19 ans. Dans l’histoire, c’était lui le plus conciliant. Il faut dire qu’il détestait son père et comprenait que sa mère veuille vivre autre chose. Il n’a pas trouvé choquant qu’Adeline, qui n’avait que trois ans de plus que lui, soit la compagne de sa mère. Elle l’avait rencontré une fois et le contact avait très bien passé. 8°) Adeline n’avait aucune ...
«12...456...16»