1. Trou de la balle


    Datte: 23/01/2020, Catégories: fh, ff, ffh, frousses, rousseurs, inconnu, amour, vengeance, jalousie, chantage, dispute, ffontaine, coprolalie, policier,

    ... famille : sa mère était morte depuis peu et son père les avait abandonnées à sa naissance. À présent que la relation entre Daphné et Adeline est clarifiée et que les réactions des familles sont bien établies, il faut parler de ce qui pose problème : le carton qui a entraîné la mort de Daphné. — Et donc, cet accident, qu’est-ce que tu peux m’en dire ?— Ce soir-là Daphné voulait passer la nuit avec moi sans rentrer chez elle. C’était la première fois. Elle devait quitter le travail tardivement pour finir un dossier. Elle travaillait dans un cabinet d’expertise comptable à Villefranche. Adeline prend une carte routière, l’ouvre pour me localiser les différents points. — Donc elle travaillait ici, à Villefranche. Elle habitait à Pâquier. Moi j’habite à Vernois, à 21 km. Avant de partir, elle m’a appelée avec son portable pour me dire « Ma chérie, je pars à l’instant. J’arrive. La nuit me mène à toi. » Il était 22 heures 45.— Tu n’as pas conservé cet appel ?— Non. J’ai répondu, et donc l’appel n’a pas été enregistré. Ah, j’ai tout de même la preuve de l’appel sur mon historique. Tenez, le voilà : 22 heures 44, Daphné. Moi je lui ai répondu « A tout de suite mon amour. » Il lui fallait une demi-heure, grand maxi.— Tu as fait quoi en l’attendant ?— Comme c’était la première fois qu’elle découchait sans rentrer chez elle de toute la nuit, nous voulions fêter cette nouveauté autrement qu’en s’endormant dans les bras l’une de l’autre. Je me suis déshabillée et je l’ai attendue nue et ...
    ... offerte avec une lumière tamisée. Je savais qu’elle aimerait me trouver ainsi totalement nue et impudique lorsqu’elle arriverait chez moi. Elle avait la clef de mon appartement.— Tu as attendu longtemps ainsi ?— Bah, c’est que je me suis assoupie pour me réveiller bien plus tard. Il était 1 heure 25. Daphné n’était pas là. J’ai essayé le d’appeler sur son portable. J’ai eu le message d’absence. Je me suis dit qu’elle avait changé d’avis et qu’elle était rentrée chez elle, même si cela m’étonnait. Le matin, très inquiète, j’ai téléphoné à son travail. On m’a répondu qu’elle n’était pas encore arrivée.— Qu’as-tu fait ?— J’ai pris ma voiture, j’ai fait le parcours inverse de celui qu’elle devait faire. Et c’est là, entre La Croix et Montrachet, que j’ai vu la glissière de sécurité de la route enfoncée, et dans le champ, une voiture : celle de Daphné. Il y avait la gendarmerie et une dépanneuse pour emporter la voiture ou ce qu’il en restait. Adeline se met à chialer. Elle s’appuie sur mon épaule. Il manquerait plus qu’elle veuille que je la console, cette môme… Je sens la rondeur de ses nichons tout contre moi, une sensation qui ne serait pas déplaisante dans d’autres circonstances. — Ils avaient eu sa peau, dit-elle en s’éloignant de moi.— Qu’est-ce qui te fait penser que ce n’est pas un banal accident ?— Pour moi, on a provoqué d’accident. Je suis persuadé que le coup vient de son mari.— Tu l’as dit aux flics ?— Ils n’ont pas fait d’enquête, et si j’avais ouvert ma gueule, la ...
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