1. Trou de la balle


    Datte: 23/01/2020, Catégories: fh, ff, ffh, frousses, rousseurs, inconnu, amour, vengeance, jalousie, chantage, dispute, ffontaine, coprolalie, policier,

    ... art à n’ouvrir les badigoinces qu’une fois mon jus recueilli jusqu’à la dernière goutte. Elle aimait prodiguer des turlutes d’anthologie qui laissaient aux heureux bénéficiaires des souvenirs impérissables. — Non, ma poule, lui dis-je, je vais avoir besoin non pas de coups de langue, mais d’un coup de main.— Juste une branlette ? Oh, toi, tu es en grand manque.— Ma demande n’a rien de sexuel.— Ah ? C’est beaucoup moins intéressant.— C’est concernant une autopsie. Que tu jettes un coup d’œil sur un compte rendu.— Tu veux que je dégueulasse le travail d’un confrère ? Ne compte pas sur moi.— Non, non, je veux simplement savoir si la gendarmerie a tenu compte de son rapport ou si elle a enterré l’affaire.— Mouais… Dis toujours, profiteur. Je vais voir, mais je ne te promets rien ; ne te monte pas le bourrichon. Tu crèches toujours au même endroit ?— Oui, mais téléphone avant, je ne suis pas toujours là. Il me reste une dernière chose à faire : me rancarder sur les gendarmes qui se sont chargés de l’affaire. J’avais la fâcheuse impression que l’enquête avait été extrêmement légère, et l’option de l’accident me semblait de moins en moins plausible. À moins qu’Adeline m’ait tapé dans l’œil.« T’es con,je me dis,je ne vais pas me toquer d’une gouine. D’accord, elle est canon, mais ce n’est pas mon créneau. » Il est 17 heures lorsque je passe devant la gendarmerie. Je me gare à quelques encablures, et avant d’entrer dans le vif du sujet je prends un verre dans un troquet tout proche. ...
    ... Il n’y a pas grand-monde, et je demande l’air de rien au taulier : — Qui dirige la brigade de gendarmerie ?— Jusqu’à avant-hier, c’était le capitaine Martin. Il a obtenu sa mutation, et à présent c’est Pirottin. Il y a peu, elle était simple gendarmette et la voilà à la tête de plein de mecs.— Faut dire, lance le client installé au comptoir, que le dernier des de Vanois n’allait pas épouser une gonzesse faisant la circulation. Ce nom fait tilt dans mon esprit : « de Vanois », le nom de la famille de Roland. Je comprends mieux les raisons qui auraient pu mettre, un peu trop vite, aux oubliettes le « fait divers Daphné de Vanois ». Je décide de remettre à plus tard ma visite à la gendarmerie. * Avec Sandra, nous nous retrouvons dans mon appartement qui constitue notre QG et le lieu de nos ébats et débats. Lorsque j’entre, elle a le corps enroulé dans un drap de bain. Je viens l’embrasser tout en insinuant une main sous les plis du tissu. Elle me rend mes baisers et me dit : — Ta petite pute a bien travaillé.— Tu as tapiné pour avoir des infos ?— Tous les moyens sont bons, mon chéri, et comme tu as choisi comme assistante une putain patentée, j’ai utilisé les armes que je connais le mieux : mon cul et mon con.— Et la pêche a été bonne ?— Faut que je te dise ; au bar de Pâquier, j’ai tout de suite tapé dans le mille : je suis tombée sur un pote à Roland. Il se nomme Jerry. J’ai commencé à avancer mes pions, et très rapidement j’ai compris que la Daphné, il ne la portait pas dans ...
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