1. Münchner Freiheit Partie 1


    Datte: 11/02/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... parfaite, étincelante, et ses yeux bleus tranchaient tant avec le ciel gris noir de cette fin d’après-midi qu’on eut dit le regard d’un ange. — Où cours-tu comme ça ? demande-t-elle alors avec simplicité, comme si on se connaissait depuis longtemps. — J’habite chez des amis justes au coin de la rue. répondis-je en la remerciant pour son hospitalité. — Oh, un petit Français ! s’exclame t-elle, tout en marchant dans la bonne direction. Munich est une ville ouverte, très jeune et dynamique. Le sud de l’Allemagne ne souffre pas de la même psychorigidité que le reste du pays, et le contact est aussi simple que direct. La ville est déjà très cosmopolite. — Je t’offre un café pour te remercier de ta gentillesse ? me risquais-je alors que l’on passe devant un des très nombreux Kneippe (taverne, auberge) que compte la ville. Elle accepte bien volontiers, et quelques minutes plus tard, c’est devant deux grands MilchKaffee, les yeux dans les yeux, que cette jeune Allemande de 28 ans m’explique qu’elle travaille dans le cinéma comme Cameraman. Elle me questionne sur ma présence à Munich : l’amour d’une belle Munichoise ! Et même si nous ne sommes plus ensemble à ce jour, je suis tombé sous le charme… de cette langue, de cette ville, et de sa vie trépidante. Sa voix est douce, son beau minois me transporte, et j’ai de plus en plus envie de l’embrasser. Les minutes passent à dialoguer tranquillement, nous ne sommes absolument pas pris par le temps. Comptant beaucoup sur la notoriété dont ...
    ... jouissent les Français dans cette ville, je la fixe intensément, et sans lui laisser trop le temps de réfléchir, je lui lance alors : — Tu me plais beaucoup, j’ai envie de toi. Cette pratique, aussi déplacée qu’elle puisse paraître à nos yeux, est assez courante dans cette ville. Je n’y croyais pas trop les premières fois, mais je me suis rendu compte que l’on pouvait parler librement avec une femme, et lui signifier qu’elle nous plaît, sans drame. Du moins dans la tranche des 20-30 ans ! — Toi aussi tu me plais beaucoup, mais ça risque… de ne pas être simple. Je ne suis pas seule. répond-elle. Tout n’est donc pas perdu, mais comprenant qu’ici, il ne se passera rien, je lui demande s’il sera possible de nous revoir, si elle accepte mon numéro de téléphone. Je le lui note sur un papier, puis, presque à regret, nous sortons. Si la pluie n’a pas beaucoup diminué, la nuit, elle, est pratiquement tombée. De nouveau, elle m’offre asile à ses côtés sous son parapluie. Les quelques centaines de mètres qui nous séparent de chez moi se font l’un contre l’autre, son parfum enivrant mes sens, mon sexe s’allongeant dangereusement dans mon pantalon. — C’est malheureusement déjà là. lui dis-je, réellement déçu. L’entrée de cet immeuble de seulement deux étages est côté parc ; de conception moderne, une allée de verdure contourne le bâtiment. Elke m’accompagne jusque sous le porche, soucieuse de mener « sa mission » à terme. Deux êtres qui ne se sentent pas attirés ne se retrouvent pas collés ...
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