Coupable
Datte: 16/02/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... lever, flageolant. J'ai jeté un œil vers elle en remettant ma chemise, elle avait des marques de morsures, de griffures, l'entrejambe souillé. Et j'ai aimé ce que j'ai vu alors que cela ne me correspondait pas. Quelqu'un d'autre, cela avait été quelqu'un d'autre. Et cet autre avait aimé ça. La fureur du moment passé après que je me soit fait jouir en elle, le monde s'est soudain mis à tourner. J’espère que vous connaissez déjà cette sensation lorsque vous sentez tout vos muscles trembler, votre chair à vif après un orgasme, cette sensation de “se” ressentir pleinement. Le coeur qui bat beaucoup trop vite, la respiration beaucoup trop forte et la gorge beaucoup trop sèche. Une soif terrible et dans mon cas, des yeux qui me brûlent. Dans ces moments là, je ne suis capable que de deux choses : remettre ça, repartir pour une baise intense et destructrice ou bien m'asseoir pour reprendre le temps d'apprécier le temps. Ce soir-là je me suis assis, vide de corps comme d'esprit sur son vieux canapé alors qu'elle était encore cambrée sur le dossier du meuble, essoufflée, pantelante, ruisselante de sueur, dans une posture soumise et humiliée qui me donnait à voir le résultat de mon courage dans la pénombre. Un joli cul après réflexion quoiqu'un peu pâle et surtout à présent marqué de rouge. Je ne m'étais pas retenu dans mes coups de reins et cela se voyait ainsi que la marque blanchît clairement visible de l'endroit où ma main s'était ancré pour ne plus en bouger de toute cette ...
... violence sexuelle. J'avais serré si fort... Pantelante et décoiffé, elle me regardait détailler son corps, les traînées humides sur ces cuisses là où sa cyprine avait coulée hors d'elle dans la puissance du moment et le relâchement de l’après, elle était rouge écarlate, des yeux soudain fatigués et la bouche légérement entrouverte, toujours à la recherche de ce second souffle. Pas un sourire mais elle est tout de même venue s'asseoir près de moi en détendant ces jambes sur sa table basse. Je n'ai pas passé mon bras autour de ces épaules, je ne l'ai pas prise dans mes bras comme je l'eût fait d'ordinaire. Je le désirais, le voulait, mais je ne devait pas. Nous sommes restés un temps certain côte à côte dans la nuit de son salon, des gestes lents et épuisés alors que je retirais mon préservatif et qu'elle me tendait un bête cendrier pour le mettre dedans d'un geste presque anodin mais du moins le premier qui semblait enfin emprunt d'humanité et non plus de cette bestialité qui nous avait animée plus tôt. Puis pas un mot pendant encore quelques instants de malaise, elle avait encore les joues rouges et les cheveux décoiffés, s'allumait une cigarette. Elle était nue et moi avec toujours ce pantalon sur les chevilles qui m’embarrassait plus qu'autre chose. Nous nous regardions, nous apprécions, nous regardions tout autant les marques que nous nous étions infligés. Je sentais qu'elle comptait les griffures et les morsures infligées, et à ce décompte, elle avait très largement gagnée. Et ...