1. 53.6 Retrouver Jérém.


    Datte: 19/02/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... tout coller avec son état d’esprit du moment : il attrape un coussin et il le met derrière mon cou pour me caler. J’essaie de me concentrer sur cette pipe et ne pas me poser des questions sur l’intention à l’origine de ce geste : espérer de la bienveillance de la part de Jérém, j’ai appris à ne pas rêver ; à tous les coups, ce geste c’est juste pour me mettre en condition de mieux le pomper. Je me donne à fond pendant un long moment. Hélas, j’ai beau y mettre tout mon talent et mon énergie, sa queue ne régit guère. Je commence à fatiguer moi aussi. J’essaie de caler autrement ma tête contre l’oreiller, mais Jérém recule son bassin et s’arrache à nouveau de ma bouche. Je le vois passer le revers de la main sur le front trempé de sueur, je le vois frotter son visage avec ses deux mains, secouer la tête comme pour se réveiller. Mon ti Jérém est HS pour cette nuit : l’heure tardive, la fatigue après des semaines de service à la brasserie jusqu’à pas d’heure, l’alcool, le tarpé ; oui, même un ti con de son espèce a des limites. Cela ne m’empêche pas de me sentir frustré à mon tour : déjà, parce que j’avais vraiment envie de lui offrir cette jouissance ; ensuite, je suis triste et mal à l’aise pour lui : je devine à quel point pour un petit macho de sa trempe ça doit être humiliant de courir jusqu’à s’essouffler, sans arriver à marquer de but. Je me dis qu’il a peut-être dû ressentir un peu la même frustration lors du match raté de la demi-finale. A cet instant, Jérém doit être ...
    ... vraiment contrarié... Certes, moi je sais que mon Jérém a déjà fait bien mieux que ça : j’ai le souvenir de nombreuses fois où le compteur de ses orgasmes semblait ne jamais devoir s’arrêter ; je pense notamment à la nuit avec Romain ; où à celle de samedi dernier, avec Thibault. Que de jouissances, en à peine quelques heures… Oui, moi je sais que mon bobrun est capable d’exploits assez incroyables, et il le sera à nouveau après une bonne nuit de sommeil ; mais je suis sûr qu’à cet instant précis, lui ne voit que l’échec. J’avais un peu pressenti, déjà lorsque nous étions dans l’entrée, qu’il n’était pas dans sa forme habituelle… ce qui semblait expliquer la virulente de ses coups de reins ; je me dis maintenant que si lui aussi a senti à un moment ou à un autre que ça allait être difficile pour lui d’arriver au bout, c’est peut-être la peur de la panne qui a fini par devenir la cause principale de la panne… « Reviens un peu… » je tente de l’encourager, tout en portant une main sur une de ses fesses pour lui suggérer le mouvement de retour vers ma bouche, prêt à tout donner pour relancer la machine et pour ne pas le laisser sur ce sentiment d’échec. « Laisse tomber, je te dis ! » je l’entends réagir brusquement, alors que sa main dégage la mienne tout aussi promptement, avec un geste très sec. Il recule, descend du lit, disparaît dans la terrasse ; il s’allume une nouvelle cigarette. J’ai envie de lui dire que ça ne fait rien, sa queue je l’ai quand-même bien sentie passer dans ...