Mon voisin le polisson (2)
Datte: 02/03/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... voix était douce quand l’héroïne parlait, plus puissante quand le héros parlait, ordonnait. Une voix sans caractère durant les passages sans sexe. Il comprit que je le voulais vraiment en moi. Pourtant, il s’y refusa. Nous étions devant un mur, un mur insurmontable, hérissé de lames tranchantes et piquantes. La lecture terminée, je commençais la correction. Devant lui, à chaque fois que j’avais le moindre petit doute, je lui demandais son avis. Pour ce faire, je me suis installée près de lui, très près de lui avec mon ordinateur. La suite ? Il a suffi d’un petit geste, un petit geste même insignifiant, une main près de ma joue, le dos de sa main et, comme une conne, je l’ai embrassée, rompant mon serment, mon contrat du même coup. Ce qui suivit fut le plus merveilleux dépucelage, même si ce fut aussi le dernier. Il me prit de partout en me préparant très longtemps, une éternité de plaisir de se savoir aimée, une éternité remplie d’orgasme aussi délicieux les uns que les autres. En moi, me sentant enfin femme, ce fut encore meilleur. Il était l’égal de sa bouche, l’égale de ses mains avec son pénis dans mon corps. Il me remplit de partout, il était comme un jeune homme fringuant, oubliant son âge, ses courbatures, ses blessures. Il me fit l’amour comme un dieu. Il n’en pouvait plus de me pénétrer. Assit près de mon corps allongé sur le ventre, je relevais mon cul. Il comprit et me fessa merveilleusement bien et très fort aussi. J’en ai jouit comme jamais encore, cet orgasme ...
... me terrassa, m’acheva, me tua, il nous tua. Sur le balcon, étendu près de moi, il s’endormit tel un enfant dans les bras de sa mère. Je lui caressais ses cheveux, embrassais son corps nu, épuisé par des heures ininterrompues d’amour sans fin. J’allais nous prendre son duvet, je le déroulais dessus de nous. Contre moi, je le serrais dans mes bras, comme s’il allait partir, disparaitre de ma vie. Un peu comme quand on referme un livre, l’histoire reste encore un temps et s’efface peu à peu et je ne le voulais pas, ne le voulais plus. Aussi, je lui racontais mes nouveaux fantasmes. Je lui racontais combien je désirais qu’il fasse de moi sa soumise avec qui il pourrait écrire de nouveaux livres. Après, je ne sais plus. Je n’étais pas là à son réveil, j’étais sous la douche. Par contre, sur son écran il put lire ça : « À toi, je suis à toi maintenant, tel de la pâte à modeler, donne-moi la forme que tu désires. Fais de moi ce que tu fais à ces femmes dans tes romans que j’aime comme je t’aime. Voilà ce que je veux être près de toi. Le choix t’appartient mon amour. Ta voisine qui t’aime au-delà de tout ce qui peut exister. » Je le retrouvais peu après. Nue, le corps encore humide, il me regarda m’approcher de lui. « Je ne vais pas te soumettre comme tu le désire, je vais faire mieux que ça. Je vais juste t’aimer comme j’ai aimé cette femme. Je vais te modeler, certes, mais pour faire de toi une reine, ma reine. Oh, je sais, saches que tu n’y échapperas pas. Tu seras celle que tu ...