1. Karine


    Datte: 29/03/2020, Catégories: Lesbienne

    ... qu’elle trouvait chez moi une élève des plus assidues.Je ne manquais pas une seule occasion de parler à Amélie après les séances d’entraînement. Quoiqu’elle était souvent pressée en raison d’un autre cours à donner, je prétextais soit une interrogation, soit un mouvement à corriger, même si parfois je le réussissais très bien, soit tout simplement le plaisir de bavarder avec elle de sujets personnels. Malheureusement, au bout d’un certain temps, mon insistance à la rencontrer semblait la mettre mal à l’aise. Bien qu’étant toujours polie, elle devenait plus expéditive dans ses réponses. Ce changement d’attitude me désolait au plus haut point. Elle avait sûrement remarqué mon trouble chaque fois que je m’adressais à elle. Et pour cause! Dès les premiers mots que nous échangions, mon cœur battait la chamade. Mes idées se bousculaient à certaines occasions à un rythme tel que ce que je lui racontais n’avait presque pas de sens. Il n’était pas rare non plus que mes joues passent d’un incarnat subtil à un rouge violacé. Cela sans compter mon regard insistant. Bien que je mettais tout en œuvre pour lui cacher mes sentiments, je ne pouvais m’empêcher de la dévorer du regard. Les traits fins et réguliers de son visage, le galbe de ses hanches et de ses cuisses musclées, son ventre laissé à découvert par sa camisole de sport et ses petits seins en forme de poires, devenus légèrement atrophiés par la pratique intensive de la musculation, toute cette chair qui se soulevait ...
    ... régulièrement sous l’effet de la respiration devenait une corne d’abondance prête à se déverser dans ma bouche.Bien que ce changement d’attitude de la part d’Amélie me rendît malheureuse, je ne perdis pas espoir pour autant. Enfin, par un soir froid et pluvieux de novembre, l’occasion tant attendue se présentât. Je savais qu’elle voyageait régulièrement en autobus. Ce n’est pas que je l’espionnais, mais je l’avais vu monter à quelques reprises à différents endroits de la ville. Québec étant un bon gros village, ce n’est pas très difficile de rencontrer les gens. Un soir donc, alors que je quittais le campus à bord de ma voiture, je l’aperçus qui courait pour ratt****r son autobus, en vain. Comme l’autobus roulait devant moi, j’en profitai pour m’arrêter près d’elle et lui proposer de la déposer. Bien qu’un peu surprise par cette coïncidence – et c’en était une! – elle accepta.Dès qu’elle fut montée, le parfum suave et enivrant de son savon me titillait les narines comme rarement une femme ne l’avait fait auparavant. C’était évident qu’elle sortait tout juste de la douche. Déjà mon imagination se mettait en branle. Comme sa destination était à peu près sur mon chemin et que je n’étais pas pressée, je lui offris de la déposer directement. Quoiqu’un peu réticente au début, le temps maussade et mon obligeance l’incitèrent à accepter.Malgré la fébrilité qui m’envahissait, je réussissais néanmoins à parler de façon claire et articulée. Tout en bavardant, je lui posai quelques questions un peu ...
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