Karine
Datte: 29/03/2020,
Catégories:
Lesbienne
... plus personnelles sur sa vie privée. Étant d’un caractère très sociable, elle avait de nombreux amis, tant de garçons que de filles. Elle avait rompu avec son compagnon depuis quelques mois et ne cherchait pas vraiment de nouvelles rencontres, hormis quelques passades. Petit à petit, je lui demandai si elle s’était déjà intéressée aux filles. Ma question semblait l’avoir ébranlée. Elle ne s’était jamais arrêtée sur le sujet. C’est alors que je me décidai à plonger. Comme nous arrivions à l’endroit qu’elle m’avait indiqué, je lui proposai que nous échangions nos numéros de téléphone. Prise au dépourvu par cette demande, Amélie me dévisagea pendant quelques instants d’un œil scrutateur. Elle semblait mesurer le pour et le contre. Curieusement, elle accepta sans mot dire. Alors qu’elle descendait, j’en profitai pour lui tenir furtivement la main. De retour chez moi, je savourais encore cette chaleur moite et parfumée qui s’était imprégnée sur ma main, tel un gage. Quelques jours plus tard, je reçus un appel d’Amélie. À mon grand soulagement, elle était toujours intéressée à ce que nous nous rencontrions. De but en blanc, j’invitai Amélie à venir souper chez moi au moment qui lui conviendrait. Nous nous sommes entendues pour le lendemain soir. Il faut dire que j’ai hérité du côté cordon bleu de ma mère. À cette occasion, j’ai préparé un gigot d’agneau au romarin à se rouler par terre, au dire de plusieurs de mes amies. Le lendemain vers 18 heures, le timbre de la sonnette tant ...
... espéré se fit entendre.Le souperDès que je la vis sur le seuil de la porte, elle me mit immédiatement à l’aise avec un «salut» amical et un sourire désarmants de simplicité. Ses joues étaient légèrement rosies par le vent automnal. Comme d’habitude, elle était vêtue d’une tenue sportive qui lui seyait si bien : jeans moulants, coupe-vent rouge, espadrilles blanches et casquette à l’effigie de l’Université. La même fragrance délicate et poivrée que celle de notre dernière rencontre dans ma voiture émanait de sa personne. Sans plus tarder, je l’invitai à entrer.- Veux-tu un apéritif avant qu’on passe à table? Lui demandai-je, tandis que nous prenions place dans le salon.- Oui, s’il te plaît. Hum! Ça sent bon! Qu’est-ce que tu as préparé?- L’une de mes spécialités. Tu m’en donneras des nouvelles.Pendant que je lui tendais son verre, j’en profitai pour m’asseoir près d’elle. Tout en bavardant, j’en profitai pour aborder la question que nous avions laissée en suspens la fois précédente.- Tu sais, lorsque je t’ai demandé si une fille t’avait déjà attirée, j’espère que je ne t’ai pas vexée.À cette question, elle baissa le regard, sans mot dire, l’air embarrassé. Voyant son trouble, je n’insistai pas.- Allez, viens. Je te promets qu’on va se régaler.En effet, le repas, accompagné d’un bon petit rouge chilien, était succulent. Je décidai de couronner le tout d’une crème d’amande qui m’avait été offerte pour mon anniversaire et que je réservais pour une occasion spéciale.De retour au ...