Karine
Datte: 29/03/2020,
Catégories:
Lesbienne
... l’orgasme. En effet, au bout d’un temps qui me parut trop court, je faillis être noyé par un déluge que je ne suis pas prête d’oublier. Loin d’être satisfaite, je continuai de plus belle. C’est ainsi que je fus gratifié non pas d’une, mais de trois de ces merveilleuses ablutions. Enivrée par ce doux parfum, j’en savourai chaque filet, chaque goutte. J’en fis même profiter Amélie, qui, m’ayant attirée vers son visage, se délectait elle aussi de ce doux nectar. Tard dans la nuit, repues, nous nous endormîmes, blotties l’une contre l’autre.ÉpilogueVoilà maintenant huit ans que Amélie et moi vivons ensemble. Après notre première nuit d’amour, nous nous revîmes fréquemment, jusqu’à devenir des amantes régulières. Dès que nos baux furent arrivés à expiration, nous avons emménagé dans un plus grand appartement. Nous sommes lesbiennes et heureuses de l’être. Nos amis et nos familles le savent. Au début, cette nouvelle réalité n’allait pas de soi pour certains, mais les choses ont fini par s’arranger. Parfois, quelques-unes de nos nouvelles amies nous demandent ce que pensent nos parents de notre situation de couple. À chaque fois, nous leur faisons voir en guise de réponse, non sans un brin de malice, une statuette en plâtre représentant deux psychés enlacées l’une contre l’autre, les yeux clos, s’embrassant, en leur précisant que cette statuette nous avait été offerte pour la Saint-Valentin par la mère d’Amélie, qui en avait fait la commande à une de ses amies, qui est ...
... artiste.Nous travaillons toutes les deux dans la région de Québec. Amélie s’est trouvé un emploi de chercheuse dans un institut d’optique affilié à l’Université. Quant à moi, je pratique la psychologie en cabinet privé, tout en enseignant à temps partiel dans un collège. Bien que nous n’ayons plus autant de temps pour nous entraîner, nous continuons à pratiquer des activités comme le jogging, la natation, le yoga et le tai-chi.La fougue passionnée d’Amélie n’a pas diminué d’un iota. Nous continuons à faire l’amour presque tous les jours, parfois même jusqu’à deux ou trois fois. Et laissez-moi vous dire qu’un moment d’amour avec Amélie vaut n’importe quelle séance d’aérobie. Nous avons expérimenté différentes positions, mais s’il y en a une que nous préférons, c’est étendues l’une sur l’autre ou l’une contre l’autre, la tête nichée dans le sexe de sa partenaire. Un bon vieux 69, quoi! Nous nous sommes même initiées au tantrisme, ce qui nous a permis d’explorer de nouvelles dimensions de notre sexualité, en plus de nous aider à synchroniser nos orgasmes lorsque nous en avons envie. De toute manière, même quand nous sommes trop fatiguées pour faire l’amour, le simple fait de tenir l’autre dans ses bras, de l’embrasser, la caresser, de sentir la chaleur et la bonne odeur de son corps nous suffit.La nature fait aussi partie de notre philosophie de vie. En ce sens, nous n’avons jamais été tentées d’utiliser des gadgets, godemiché, vibrateur ou autres. Personnellement, j’ai toujours trouvé ...