1. Ethique de travail


    Datte: 08/04/2020, Catégories: fh, frousses, rousseurs, Collègues / Travail caférestau, fsoumise, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, aliments, attache, policier,

    ... plainte »… la voix de Claire. Ses mèches bleues. Un goût de pêche dansait toujours sur ses lèvres. Le plaisir courait sur son sexe, de la base jusqu’au gland, sans discontinuer. Le mouvement de sa main s’accéléra. Toujours, quelque part, ces scrupules qui voulaient éloigner ses mauvais comportements. Il n’y avait eu que cela, semblait-il, ce soir… mais ce n’était tout de même pas sa faute si les deux putes s’étaient exhibées… il les imagina aller plus loin. Nues, ou presque. Se léchant les seins. La raie des fesses. S’agaçant l’abricot. Et puis ces yeux… verts… l’image de Véronique ressurgit. Les yeux verts, elle aussi. Des taches de rousseurs tout le long du cou. Des lèvres sensuelles… il explosa. Un instant plus tard, il dut se rendre à l’évidence… il était toujours aussi excité. C’est presque en se traînant qu’il se rendit à la douche. « Prends une putain de douche froide ! » L’eau froide jaillit. Mordante, presque sensuelle. Mais elle finit bientôt, tant bien que mal, par refroidir son corps. De la veille, au moins, l’excitation incontrôlable était bien partie. Des images, des souvenirs sensuels, auxquels s’ajoutaient les fugitifs souvenirs des rêves érotiques qui avaient agités son sommeil, venaient bien troubler sa quiétude, mais il avait suffisamment la tête froide pour donner le change. Professionnalisme avant tout. L’histoire du dossier avait occupé toute la journée de la veille, alors que c’était son premier jour à ce poste, que ce dossier n’avait aucune existence ...
    ... officielle et qu’il avait fait en sorte que personne n’en entende parler. Autant dire qu’il n’avait rien fait. Toute la journée, il mit donc les bouchées doubles. Il tenait à se faire bien voir. Il devait livrer un travail impeccable. C’est donc quasiment avec acharnement qu’il abattit son emploi du temps. À l’exception de la dernière heure de travail. Après l’arrivée du billet. « Je réalise que je ne vous ai même pas remercié pour la générosité dont vous avez fait preuve à mon égard. J’aimerais me rattraper en vous offrant le dîner au resto, ce soir. » L’heure et le nom du restaurent était indiqués, comme s’il n’y avait aucun doute sur la réponse qu’il ferait. Et la signature, évidemment :« Véronique ». Cette Mlle Crozon est dangereuse, pensa-t-il. Une espionne, à la solde de la concurrence. Prête à tous les sacrifices pour ne pas être démasquée, pensa-t-il… un dégoût nouait son estomac à l’idée de ce que son prédécesseur lui avait fait faire. Il s’intima un peu de sang-froid. L’imagination, dans ces cas-là, rendait toujours les choses pires qu’elles n’étaient. De toute façon, il devait se méfier de cette femme, de l’évident ascendant qu’elle avait sur lui. Ça aurait pu être le contraire, lui dit, amère, une insidieuse petite voix. Vraiment ? lui répliqua une autre part de lui-même. Garder un œil sur elle. C’est bien ce qu’il lui avait dit. Mais aussi… garder ses distances. Le restaurent était luxueux. Le salaire de Véronique le lui permettait. Le sien aussi, d’ailleurs, mais ...
«12...789...16»