Comment se perdre dans un labyrinthe
Datte: 23/04/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
inconnu,
magasin,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
hdanus,
délire,
fantastiqu,
... eu la même réaction avec Céline. Alors que je déambulais parmi les assiettes et autre vaisselle, je tentai de l’imaginer disant des choses comme : « Vas-y ! Défonce-moi la moule », « Baise-moi comme une chienne », « Encule-moi avec ta grosse pine ». Ça sonnait aussi mal que mon pauvre « Suce-moi, salope » de tout à l’heure. Puis une autre pensée, plus sensée : « Je suis en train de me parler de sexe, alors que je suis paumé. J’ai même sucé les doigts d’une fille inconnue, alors que je suis paumé dans un bazar. Le bazar n’est peut-être pas normal, mais je ne suis pas loin derrière lui ». Déambulant à travers les rayons autant que dans mes pensées, je continuai mon chemin. Il m’était impossible de savoir où je me dirigeais. En y réfléchissant maintenant, j’aurais pu tomber dans un endroit beaucoup moins sympathique que le rayon lingerie. Celui des cuisines légères par exemple. Jamais je n’avais vu de si nombreux modèles dans un seul rayon. Du plus conventionnel au plus coquin. — Et bien, dit une femme que je n’avais pas vue. Vous avez mis le temps !— Je vous demande pardon ? Elle devait avoir la trentaine passée, les cheveux noirs, longs, emmêlés dans une sorte de chignon compliqué. Ses vêtements étaient exactement les mêmes que les deux autres vendeuses, sans aucune excentricité et avec peu de couleur. Ce n’était pas vraiment le genre de femme dont j’appréciais la compagnie. Style raide avec un balai dans l’cul. — Vous venez bien pour le miroir ? demanda-t-elle en remontant ...
... ses lunettes.— Heu, non, désolé. Je ne fais que passer. C’est gagné, elle va me prendre pour le pervers du coin. — Je suis sûre que c’est vous pourtant. Mettez-vous de profil, pour voir. J’obtempérai, un peu surpris. — J’en suis certaine, c’est vous. Suivez-moi.— Je ne crois pas pouvoir vous… Je n’eus pas le temps de finir ma phrase, elle s’était déjà éloignée. Comme elle semblait travailler dans le bazar, je n’avais pas intérêt à la perdre de vue. Elle devait bien savoir comment sortir de là. — Tenez ! Regardez ce miroir. C’est bien votre reflet, là !— Plus ou moins, avouai-je, oui, mais…— C’est dingue, un miroir tout neuf. À première vue, cela ressemblait à un miroir de grande taille où une personne d’un mètre quatre-vingt, voire deux mètres, pouvait s’admirer sans avoir la désagréable impression d’être en plusieurs morceaux. Cependant, ce n’en était pas un. La femme se tenait à droite du miroir, un peu en retrait, et en aucune façon elle ne pouvait se refléter dedans. Pourtant, je la voyais bien dans le miroir avec sa jupe sombre et plissée qui lui descendait jusqu’au bas des genoux. Elle avait les bras croisés et me regardait dans les yeux. Quant à moi -je veux dire mon reflet - il se présentait de profil et regardait aussi dans ma direction. Chose impossible pour un miroir puisque j’étais face à lui. — … Et ce n’est pas croyable que ce miroir ne fonctionne toujours pas. Elle parlait depuis un moment, mais je ne l’avais pas écoutée. — Je ne pense pas pouvoir vous aider ...