1. Médecin dans une prison de femmes (III)


    Datte: 01/10/2017, Catégories: h, jeunes, médical, religion, complexe, vacances, noculotte, photofilm, init, nonéro,

    ... touchait à son terme, et j’attendais l’absolution, lorsqu’à la suite d’un étrange silence, rythmé par son souffle, il reprit d’une voix ferme : — Vous touchez-vous avec vos camarades ou les avez-vous touchés vous-même ?— Mais mon Père, jamais ! Jamais, les frères nous interdiraient de le faire, nous devrions avouer nos fautes lors de nos confessions publiques…!— En êtes-vous bien sûr, le démon n’a-t-il pas corrompu vos sens, n’avez-vous pas, à votre tour, corrompu vos camarades en fanfaronnant votre découverte lubrique ? tonna-t-il. Je ne pus répondre et je m’effondrai en larmes contre le guichet. Le Père Jacques De M. respecta un autre long silence, psalmodia les mots de l’absolution puis, pour pénitence, m’imposa la récitation de dix Ave Maria en guise d’hommage à la Sainteté de la Femme/Mère éternelle et pure, et la lecture des tentations de Jésus dans le désert, chaque soir pendant un mois plein. Et là, ce soir, dans la froideur de l’univers carcéral, je réalise que c’est durant cet été que la bête est apparue sans que je sache lui donner un nom. Je repense à ma communion, un hoquet ...
    ... de dédain soulève mes épaules, c’est le Père Jacques De M. qui, indirectement, m’a initié à la masturbation. Et par la suite, masturbé je me suis ! Avec délectation. J’avais engrangé, en quelques minutes devant cette cabane ouverte, plus d’images érotiques qu’il n’en fallait à un jeune adolescent pour se perdre dans ses fantasmes. Et chaque nuit, je sombrais dans le sommeil après avoir parcouru les allées d’un jardin magnifique, où se prélassaient des centaines de femmes nues et souriantes qui prenaient des poses pour moi, ou baissaient leurs culottes sur de magnifiques ventres lisses qui se perdaient uniformément entre leurs cuisses. J’avais acquis, guidé par mon instinct, une grande dextérité et très rapidement le plaisir survenait, laissant la place à cette matière un peu collante qui devenait froide, ces écoulements chers au Père Jacques De M., que je peinais à essuyer sur mes poils naissants. Mes slips kangourou et mes draps en étaient tout auréolés de taches jaunes, et je crois que Madame Loivejot, notre bonne, veillait en bonne mère poule à escamoter ces détails auprès de ma mère. 
«1...3456»