Le pas du cheval du chevalier (parodie)
Datte: 02/10/2017,
Catégories:
fhh,
inconnu,
bizarre,
forêt,
Masturbation
pénétratio,
délire,
humour,
En cette belle après-midi ensoleillée, le chevalier marche d’un bon pas. À vrai dire, c’est plutôt le cheval sur lequel il est perché, qui avance d’un bon pas. À côté de lui trotte son fidèle majordome, Anatole. Il fait assez chaud, pour un mois d’avril. Discrètement, et sans ralentir le pas, Anatole le majordome enlève son épaisse redingote, et passe un doigt dans l’encolure de sa chemise à long col. Le chevalier le remarque, néanmoins, et lui jette un regard timide. — Anatole, tu crois que je peux ôter mon casque ? demande-t-il. Anatole hausse les épaules. Le chevalier hésite, puis décide de garder son casque. Il a chaud, lui aussi, mais tant pis. Ils entrent dans un bois, toujours avançant à un rythme soutenu. Au bruit des sabots sur la terre molle, et du cliquetis des armes, une envolée d’oiseaux masque un instant le soleil entre les ramures des arbres. Le chevalier n’est pas rassuré. Tendu et aux aguets, il surveille le sentier, et glisse un regard de côté à Anatole. Ce dernier, impassible, chemine d’un pas régulier, le regard fixe. Soudain, un bruit le fait sursauter. Immédiatement, il tend sa lance devant lui. Le cheval piaffe et s’arrête net. Le chevalier manque passer par-dessus l’encolure. Il étouffe un cri, et revient lentement à sa place. Il tremble comme une feuille. — Anatole ! chuchote-t-il, paniqué. Je ne vois plus rien ! Où sommes-nous ? Un soupir agacé lui répond. — Peut-être devriez-vous relever la visière de votre casque, Sire ? suggère Anatole.— Ah, oui ...
... ! Le chevalier s’exécute nerveusement, et retrouve la vue. Devant eux, au milieu du sentier, se trouve une personne fort étrangement vêtue. Bouche bée, elle les observe, comme figée en statue de sel, un panier à la main. Anatole se racle la gorge. — Bonjour madame, dit-il poliment. Elle tourne son regard vers lui, toujours ébahie. — Heu… bonjour messieurs, répond-elle enfin. Le chevalier tombe instantanément amoureux de cette femme, quoique d’un certain âge, et de sa voix mélodieuse. Il lui sourit. Elle le regarde, et ses yeux s’écarquillent davantage encore à la vue de cet homme grimaçant et bouffi dans ce casque trop serré. — Vous… vous allez à un bal costumé ? demande la femme, revenant mal de sa surprise. Les deux hommes se lancent un regard confus. — Un balcotumé, madame ? reprend Anatole, poliment. Le chevalier ne sait pas de quoi parle l’inconnue. Mais il sait qu’il est amoureux. Il se penche vers Anatole. — Pssst ! Anatole s’approche docilement. — Oui, Sire ?— Ne trouves-tu point cette personne tout à fait jolie ? lui chuchote le chevalier à l’oreille. Anatole contemple la femme, toujours immobile, dans un froncement de sourcils broussailleux. Celle-ci, cachant mal un sourire derrière sa main, se déplace enfin. Faisant mine de n’avoir rien entendu, elle se penche sur les fourrés et cueille un champignon, qu’elle met dans son panier déjà bien rempli. — Oui, Sire, mais elle est vêtue d’une fort curieuse façon, dit Anatole d’une voix basse.— Il est vrai que sa mise est ...