Le pas du cheval du chevalier (parodie)
Datte: 02/10/2017,
Catégories:
fhh,
inconnu,
bizarre,
forêt,
Masturbation
pénétratio,
délire,
humour,
... étrange, convient le chevalier, toujours chuchotant. Ils observent quelques secondes la femme qui s’est un peu éloignée dans le bois, et continue sa cueillette comme si de rien n’était. Elle porte des frusques très moulantes, et ses cheveux blonds sont dénoués. Elle les surveille du coin de l’œil. Le chevalier, toujours penché vers Anatole, lui fait un signe pour que ce dernier s’approche davantage. — Dis-moi, Anatole, peut-être pourrions-nous inviter cette belle inconnue à cheminer avec nous ?— Je ne sais pas si c’est une bonne idée, fait Anatole d’un ton dubitatif.— Voyons, Anatole, elle est inoffensive, regarde-la !— N’oubliez pas, Sire, que nos ennemis sont malins, et se couvrent de toutes sortes de déguisements pour nous piéger.— Il est vrai, Anatole, il est vrai… murmure le chevalier, son regard ébloui posé sur la femme. Mais je vois à son visage qu’elle est vraie et sincère. Anatole hausse les épaules. — S’il sied à mon maître de converser avec cette inconnue, je ne m’y opposerai pas, dit-il avec humilité. Il glisse un regard appréciateur sur la silhouette féminine. — J’avoue que cette personne est fort bien roulée, admet Anatole. Elle a une gorge bien généreuse. Il me plairait d’y mettre la main. Le chevalier rougit et tombe carrément de son cheval, dans un barouf du diable. La femme laisse choir son panier et accourt. — Vous êtes-vous fait mal ? demande-t-elle, inquiète. Anatole, zélé, relève dignement le piteux chevalier, dont le casque a roulé dans les fougères. ...
... — Non, tout va bien, belle demoiselle, balbutie le chevalier. Anatole, pouvez-vous rattraper Rintintin ?— Rintintin ? répète alors la femme, stupéfaite, puis elle éclate de rire. Le chevalier, devinant qu’elle se moque de lui, rougit sous l’offense. — Rintintin est mon cheval, rétorque-t-il d’une voix cassante. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle. La jeune femme se reprend à grand peine, voyant qu’elle l’a vexé. Les yeux pétillants, elle lui prend alors la main, et la serre dans la sienne. Puis elle la secoue vigoureusement, d’une façon incompréhensible. Le chevalier se demande l’espace d’un instant si elle n’est pas un peu folle. — Excusez-moi, dit-elle, malicieuse. Je ne voulais pas vous blesser. Je manque à tous mes devoirs, je ne me suis même pas présentée : Je m’appelle Pélagie. Anatole revient alors auprès d’eux, tenant Rintintin par la bride. Impassible et serviable, il récupère le casque. — Et moi, je m’appelle Armand de Montfort, dit le chevalier, se sentant troublé au contact de sa main dans celle de Pélagie. Et voici Anatole, mon fidèle serviteur. Pélagie regarde rapidement la tenue d’Anatole, surprise, et manque de pouffer une nouvelle fois. Mais elle se contient, difficilement. Elle lâche la main du chevalier, qui étrangement, n’a pas répondu à son salut, et va récupérer son panier, se penchant pour ramasser les champignons qui s’en sont échappés. — Dites-moi, belle demoiselle, sommes-nous loin de votre masure ? s’enquit l’homme prétendant s’appeler Armand.— Ma ...