1. Le pas du cheval du chevalier (parodie)


    Datte: 02/10/2017, Catégories: fhh, inconnu, bizarre, forêt, Masturbation pénétratio, délire, humour,

    ... masure ? s’étonne Pélagie. Ah, ma maison, vous voulez dire ? Les deux hommes se jettent un regard troublé, déconcertés. — Heu…— Non, coupe Pélagie, les yeux rieurs. J’habite tout près d’ici. À vrai dire, ce bois m’appartient. Vous avez dû dépasser un panneau annonçant que c’était une propriété privée. Nouvel échange de regards entre les deux hommes. Visiblement, ils sont complètement paumés. Pélagie commence vraiment à les trouver drôles. — Eh bien, j’en suis confus, madame, dit Armand, bafouillant à moitié. Avons-nous offensé votre personne ?— Non, bien sûr que non. Voulez-vous venir boire une tasse de thé chez moi ? J’ai l’impression que vous avez besoin de faire une pause… Armand se dit que cette personne doit être noble, puisqu’elle possède des terres. Au début, il l’a prise pour une gourgandine, à cause de son habit bizarre qui ne cache rien des rondeurs appétissantes, et aussi lorsqu’elle lui a familièrement pris la main. Mais c’était peut-être simplement un geste de bienvenue. Elle a l’air d’une étrangère. Dommage qu’il n’ait pas compris cette histoire de propriété. Il faudra qu’il pense à demander à Anatole s’il sait ce que veut dire « pano ». Du pain ? Peut-être un mot italien ? — Nous acceptons votre invitation, dit Armand avec un sourire. Vous avez dit vouloir nous faire boire du « t » ? Qu’est-ce que cela ? Une boisson de votre pays, peut-être ? Pélagie le scrute avec attention. Puis elle regarde le « majordome ». Il a l’air d’attendre sa réponse, lui aussi. ...
    ... Serait-ce possible qu’ils ignorent réellement ce qu’est du thé ? Elle a envie de rigoler, mais elle déguise son rire dans une petite quinte de toux. — Hum-hum, nous reparlerons de tout ça chez moi, dit-elle alors. Venez… Elle tourne les talons, s’attendant à ce qu’ils la suivent. Anatole et Armand échangent un regard perplexe. — Gente Dame ? dit Armand. Elle se retourne vers eux, un grand sourire aux lèvres. — Oui ?— Vous n’allez point cheminer à pieds ? Vous allez vous couvrir de boue. Voulez-vous monter sur Rintintin ? Le chevalier constate qu’elle est prise d’une sévère crise de toux, cette fois. Il espère que cette belle femme ne porte aucun mal en elle. De toute façon, il est déjà fou amoureux d’elle. — Hum, non merci, répond-elle d’une voix bizarre. Je préfère marcher. Ce n’est vraiment pas loin, vous savez.— Ah… soit, à votre guise. Anatole aide Armand à remonter à cheval, et ils reprennent leur route aux côtés de Pélagie. Le chevalier ne sait plus quoi dire. Il aimerait tant paraître intelligent, puissant, pour qu’elle aussi tombe amoureuse de lui ! — Vous plairait-il que je porte votre panier à votre place ? demande le chevalier avec galanterie. Pélagie hésite. Un éclair passe dans ses yeux noirs, et Armand a l’impression qu’elle va encore se moquer de lui. — Mais… si vous voulez… accepte-t-elle. Soulagé, Armand se saisit du panier qu’elle lui tend. Huchhhe ! C’est bigrement lourd. D’un geste naturel, Armand le refile à Anatole, qui le récupère, en grommelant des mots ...
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