1. Le pas du cheval du chevalier (parodie)


    Datte: 02/10/2017, Catégories: fhh, inconnu, bizarre, forêt, Masturbation pénétratio, délire, humour,

    ... toujours pas répondu à sa question… ou alors la réponse n’était pas très claire ! — Et… ce patron ? dit Armand. Vous lui appartenez ?— Voyons ! répond Pélagie en faisant les gros yeux. Je n’appartiens à personne !— Heu… excusez-moi, dit Armand d’un air confus, devinant qu’il a fait une bourde. Quelle curieuse personne ! Et quelle merveilleuse beauté ! Il lance un regard discret sur sa poitrine couverte d’une sorte de lainage bleu moulant. Pélagie n’est pas dupe. Elle lui sourit d’un air candide. — Donc, s’entête Armand, vous n’êtes point accompagnée ? Elle retient un fou rire. — Accompagnée ? Mais si, monsieur, par vous ! Le visage du chevalier rougit puis soudain son regard s’éclaire. — Êtes-vous en train d’accepter ma demande ? s’enquit-il d’un air joyeux. Là, Pélagie se méfie. Elle lui jette un regard perspicace, essayant de se rappeler le début de cette conversation saugrenue. Puis, le mot « épousailles » lui revient à l’esprit. Bon sang. — Nous arrivons, fait-elle soudain. Voici ma demeure. En effet, ils sont arrivés devant un petit château, assez joli ma foi, bien que mal entretenu. Pendant qu’Armand essaye d’évaluer la fortune de sa future promise, Anatole change le panier de bras, en maugréant. Pélagie sort une grosse clé et l’introduit dans une solide serrure de fer. — Voilà, dit Pélagie avec un large sourire. Bienvenue chez moi. Vous pouvez attacher Rintintin à cet anneau, ajoute-t-elle en désignant un grand anneau de fer incrusté dans la pierre de taille, près du ...
    ... rosier de l’entrée. Armand lance un regard à Anatole, qui pose le panier par terre, et va attacher Rintintin en marmonnant. Ils entrent dans ce qui se trouve être une grande salle à manger. Il fait sombre et il y règne une légère odeur de renfermé. — Excusez-moi si ce n’est pas très accueillant, dit Pélagie d’un ton léger, mais il est rare que je reçoive des visiteurs, en cette période de l’année. Le château ne peut plus être visité à partir du 30 octobre. Anatole et Armand se regardent, médusés. — Mais… nous sommes le 13 avril ! s’exclame Armand. Pélagie se tourne vers eux. La moquerie s’est effacée de son visage. Elle a juste un bon sourire. — Non, ça c’est ce que vous pensez, Armand de Montfort, objecte-t-elle très doucement. Nous ne sommes pas le 13 avril. Nous sommes le 3 novembre. C’est l’automne. Il y a des feuilles mortes sur les sentiers, dans la forêt. Les arbres ont pris de délicieuses parures d’ocre et d’or. Le fond de l’air est frais. Les oiseaux migrateurs sont partis pour des contrées plus chaudes. J’ai cueilli des champignons, que nous allons d’ailleurs déguster tout à l’heure. Vous voyez bien que nous sommes en automne. Vous savez que vous vous trompez. Ce que moi j’ignore, c’est si vous ne vous en rendez pas compte… ou si vous faites semblant. Le désarroi se lit sur les visages des deux compères. Anatole enlève son chapeau melon noir de son crâne, et le triture nerveusement. Armand gigote, mal à l’aise, à l’étroit dans sa cote de maille de pacotille. — Il ...
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