Le pas du cheval du chevalier (parodie)
Datte: 02/10/2017,
Catégories:
fhh,
inconnu,
bizarre,
forêt,
Masturbation
pénétratio,
délire,
humour,
... faut… commence Anatole. Il faut donner de l’eau à Rintintin, finit-il, embarrassé. Pélagie hoche la tête, pas du tout surprise. — Bien sûr. Il faut donner de l’eau à Rintintin, répète-t-elle, un peu songeuse. Suivez-moi. Et elle les guide jusqu’à la cuisine. Ils ouvrent des yeux ébahis sur le mobilier, touchent un peu à tout. Elle les regarde à la dérobée, tandis qu’elle sort un grand saladier d’un placard, et le remplit d’eau froide. Puis elle le tend à Anatole, qui sort sans dire un mot. Le chevalier et la jeune femme se retrouvent seuls, et se regardent fixement. — Alors, hum-hum… vous vivez seule ici, c’est cela ? s’enquit Armand, l’air de rien.— Oui, répond-elle en souriant. Elle croise les bras sur sa poitrine, attendant la suite. Le chevalier est tendu. Il ne veut pas commettre d’impair. Elle est si jolie, Pélagie, avec ses longs cheveux blonds comme de la paille, et ses yeux sombres qui semblent deviner tant de choses ! — N’avez-vous point trouvé de parti qui vous convenâsse ? reprend-il, plein d’espoir. Il voit bien à sa mimique qu’elle a encore envie de rire, et il s’en sent mortifié. — Eh bien, non, mais j’ai encore le temps, vous savez… Il paraît surpris. — Ah, mais vous n’êtes plus de prime jeunesse, vous savez, vous devriez chercher un parti à prendre en épousailles, car les jeunes filles courent la campagne et ravissent les cœurs à prendre… vous savez bien que les femmes à marier sont très jeunes ! Cette fois, elle n’en peut plus, elle éclate de rire, encore ...
... une fois. — Mais enfin, quel âge me donnez-vous, Armand ? parvient-elle à articuler. Je ne suis pas une jeunette, mais tout de même… Confus, Armand retire son casque et le pose sur la table de la cuisine. Ses cheveux bruns, longs et un peu follets, semblent électriques, collés à son visage. Il les repousse d’un geste nerveux. — Ce sont des choses qui ne se disent point devant une dame, balbutie-t-il.— Voyons, vous êtes un jeune homme plein d’ardeur, vous n’avez pas peur de ce que pense une femme, n’est-ce pas ? J’aimerais vraiment le savoir, insiste Pélagie.— Non, non, vraiment, je ne désire point jouer à ce jeu-là, répond Armand en baissant les yeux. Vous comptez beaucoup pour moi, qui ne suis qu’un modeste chevalier…— Un chevalier, tiens donc ? Et qui donc est votre suzerain ? La question prend Armand au dépourvu. Il fronce les sourcils. À cet instant revient Anatole, qui a un peu perdu de son assurance, lui aussi. — Dis-moi Anatole, te souviens-tu du nom de notre seigneur ? fait Armand, l’air contrarié. Anatole ouvre de grands yeux. Il les tourne vers Pélagie, toujours sereine et attentive, puis regarde à nouveau le chevalier. — Non, dit-il, et ce non semble l’épouvanter. Je ne m’en souviens absolument pas !— Bien, fait la jeune femme, souriant en coin. Et quand êtes-vous né, Anatole ? Le majordome triture à nouveau son chapeau melon. Perplexe et anxieux, il semble scruter le vide à la recherche d’un pénible souvenir perdu. — Je ne m’en souviens pas, répond-il encore, cette ...