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L'Ame Soeur
Datte: 14/06/2020, Catégories: h, fh, hh, fhh, ffh, grp, hbi, inconnu, prost, hépilé, complexe, bizarre, magasin, boitenuit, voiture, hsoumis, hdomine, humilié(e), contrainte, BDSM / Fétichisme chaussures, Transexuels Masturbation rasage, facial, Oral double, Partouze / Groupe fsodo, hsodo, policier,
... la Gare. Dans ce coin-là, les fées n’ont pas d’ailes mais monnayent quelques vols planés à l’arrière de vieux fourgons. De jour, il faut aller les chercher dans les petites ruelles attenantes. J’ai dû m’enfoncer assez loin dans le quartier pour croiser le regard ahuri d’un J7 stagnant au fond d’une impasse. La grosse cylindrée qui stationnait juste derrière venait de démarrer en trombe. La place était libre pour un nouveau conte de fée. La Mélusine avait repris position au volant du carrosse où elle continuait à parcourir le dernier torchon à ragots. Quand elle me vit à hauteur de sa vitre coulissante, elle n’eut pas grand mérite à deviner mes trop prévisibles intentions et disparût illico à l’arrière. Les portes de son fabuleux royaume s’ouvrirent sur le pourpre toc d’étoffes des Mille et Une Nuit que dissimulait une tenture de rideaux fleuris. Charmant. Vue de près, mon hôtesse tenait plus de Carabosse que de la fée Clochette, mais elle n’en affichait pas moins quelques beaux restes. Ses bas-résille s’exhibaient par la fente d’une robe rouge sang qui contenait par ailleurs deux énormités bustières prêtes à me péter à la figure. Je pris sa blondeur artificielle et son maquillage surfait pour de la touchante naïveté. En guise de dialogue, peu de mots, juste un chiffre net accompagné du froissement de vieux billets extirpés de mon porte-feuille. L’écrasement paresseux des ressorts trop comprimés par l’auguste fessier dont j’avais loué les sévices me rappela l’époque ...
... révolue où cœurs et cuisses s’ouvraient encore spontanément à moi. Je n’en demandais pas tant pour remonter au champ d’honneur. Le cul à l’air et la fleur au fusil, j’ai fougueusement harponné mon elfe de composition. Féerique, elle l’était surtout par sa contenance. Son sexe mollasson, quasi déliquescent, semblait m’aspirer vers des abîmes de langueur. J’aurais voulu m’y engoncer tout entier, revenir à l’état fœtal pour mieux recommencer cette vie gâchée. Entre ses chairs flasques agitées des soubresauts mous d’une conviction douteuse, j’ai ranimé l’espace d’une baise éclair, l’illusion de lendemains radieux. Ses soupirs sans crédit et sa bouche occupée à mastiquer de la gomme, je ne les entendais ni ne les voyais. Seule m’importait l’irrésistible flambée de ma jouissance et à l’approche de mes convulsions orgasmiques, ma sylphide a bien sûr joui comme dans un conte. Une fois ma dernière giclée tarie, ses masses molles cessèrent de ballotter comme de la gelée, et notre couche, de couiner à tous crins. Un réflexe instinctif me poussa à me retirer prestement de son étuve gluante qui n’avait tout à coup plus rien d’accueillant. Je n’ai jamais pu m’ôter de l’idée que ma sœur jumelle avait péri dans ce qui est aussi un tombeau de chair. Elle avait donné sa vie pour que je vive, sans pouvoir m’écarter complètement de cette matrice infernale. Etrange ironie d’une existence qui en revient inexorablement à son morbide commencement. J’ai réussi malgré tout à rentrer chez moi dans un état ...