1. L'Ame Soeur


    Datte: 14/06/2020, Catégories: h, fh, hh, fhh, ffh, grp, hbi, inconnu, prost, hépilé, complexe, bizarre, magasin, boitenuit, voiture, hsoumis, hdomine, humilié(e), contrainte, BDSM / Fétichisme chaussures, Transexuels Masturbation rasage, facial, Oral double, Partouze / Groupe fsodo, hsodo, policier,

    ... globalement stable. Il y a certes eu cet incident où la petite vieille du premier, me voyant parvenu en haut des marches, s’est brusquement réfugiée dans son appartement. Je l’ai entendue, calfeutrée derrière son judas, marmonner quelque chose du genre « mon Dieu, ça fait trembler de voir des choses pareilles ! » Elle a balancé ça suffisamment fort pour que je l’entende, histoire de me faire porter une honte dont elle seule connaissait le poids. Je n’ai même pas cherché à démêler le pourquoi du comment. Dans ce monde de fous, plus rien désormais ne m’étonne, et il n’y a guère que dans mon studio où je me sente à peu près à l’abri de ces horribles crises d’angoisse. Maintenant que la nuit a effacé les torpeurs d’hier, je retrouve presque avec bonheur l’horizon monochrome de mon plafond. Comme à chaque réveil, mes petites fées sont allées se cacher dans le trompe-l’œil végétal de mon papier peint. Rien que de très normal, mes fées ne sortent pas le jour. Ce n’est qu’une fois assoupi, et personne ne viendra me contredire sur ce point, qu’elles viennent s’affairer autour de ma queue toute offerte. Dans mon sommeil, j’ai comme l’impression de sentir des milliers de petites langues s’acoquiner autour de mon bulbe mûr à point. Elles se nourrissent de semence humaine dont elles raffolent. Je suis si heureux de leur rendre la tâche agréable ! Tout va pour le mieux. Je pose un regard bienveillant sur mon mobilier. Les années passées ici m’ont habitué à la semi-obscurité. Je peux ...
    ... discerner le moindre détail. Rien ne cloche dans l’ordonnancement de mon petit chez-moi. Dans l’embrasure de mon armoire, mes yeux glissent sur l’alignement parfait des reliures contenant mes magazines pornos. Si seulement les petites cases de mon cerveau pouvaient être aussi bien rangées ! Une anomalie soudaine vient malencontreusement perturber le passage en revue. Dans la rangée du haut, je remarque une avancée anormale des volumes reliés vers le rebord de l’étagère. Sautant du lit, je vais naturellement les repousser pour ne pas qu’ils tombent mais je sens, à bout de bras, qu’il y a quelque chose derrière. Je tente d’extraire une année de parution de Playboy, mais ce qui devait arriver arrive. Plusieurs kilos de boucherie sur papier glacé s’écroulent sur moi au moment où je découvre le secret qu’ils occultaient. Tout au fond de l’étagère, une très grande boîte à chaussure se tient verticalement contre le mur. J’attrape une chaise et me saisis de l’objet inconnu. La boîte s’ouvre inopinément et le contenu tombe à mes pieds. Sous mes yeux stupéfaits s’étale le butin d’un cambrioleur de sex-shop : des culottes coquines, des soutiens-gorge pigeonnants, une jupe minimaliste, des bas en veux-tu en voilà… et par-dessus tout, ces immenses bottes de cuir qui prennent toute la hauteur du colis. Partagé entre l’incompréhension et l’excitation érotique que m’inspirent ces objets, je contemple béatement ma trouvaille, accroupi sur la moquette. La lumière tamisée se coule le long des pliures ...
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