Lorsque l'amour s'échappe du rêve - Histoires de Sexe

Lorsque l'amour s'échappe du rêve

... transi de froid, du moins d’un côté car elle est venue se réchauffer tout contre moi. N’osant plus bouger de peur de la réveiller, mais aussi par flemme de monter rejoindre ma chambre et, soyons honnête, par confort aussi. Quoi ? Qu’y a-t-il de plus confortable que les bras d’une femme pour passer la nuit ? Je me contente donc d’attraper la couverture supplémentaire que j’avais disposée au fond du lit et ne tarde pas à regagner les bras de Morphée, le nez dans les cheveux de Corinne. Le réveil est sonné avec les pas des enfants. Heureusement, nous sommes samedi et je n’ai pas à me soucier de réveiller le fiston, faute de quoi je pense qu’il aurait été porté pâle. Corinne s’éveille en même temps que moi. Nous sommes collés l’un à l’autre, sa tête au creux de mon épaule, mon bras l’entourant. — Bonjour ; avez vous bien dormi ? lui demandé-je. Je m’excuse, je me suis endormi ; et lorsque j’ai été réveillé par le froid, je n’ai eu ni le courage de vous réveiller, ni celui de bouger pour monter me coucher : je me suis contenté de nous couvrir.— Je me suis un peu réveillée lorsque vous nous avez couverts, et j’ai apprécié de ne sentir que votre geste enveloppant sur mon bras. J’étais bien moi aussi, et je n’ai pas eu ni le courage, ni l’envie de bouger. Juste ou faux je me sentais en sécurité tout contre vous. Et puis j’apprécie votre franchise.— J’apprécie aussi la vôtre. C’est comme une découverte pour moi.— Vous n’aviez pas ce genre de franchise avec votre femme ? Quoique je ...

... m’étonne, mais elle me paraît si naturelle avec vous que j’en oublierais presque combien cela m’était difficile avec mes précédents conjoints.— Bien, coupé-je, en lui déposant un baiser sur le front, il est temps de se lever et d’entamer une nouvelle journée. Malgré notre courte nuit, je me sens plein d’allant.— Oui, moi aussi, je me sens pleine d’énergie ; j’en aurai besoin avec la journée qui s’annonce. J’ai de nombreuses démarches à faire.— N’oubliez pas que nous sommes samedi : ça va être coton.— Et merde ! Vous m’enlevez toute mon énergie…— Chaque chose en son temps. On déjeune, vous prenez mon PC, le téléphone, et vous faites quelques recherches. Moi je m’occupe d’Alan et de Jordan ; il doit bien avoir quelques devoirs, et après on ira faire quelques courses et on verra ensemble ce qu’ils veulent faire. Même si je connais la réponse d’Alan : scooter, geek et billard.— Ouah ! J’en connais un qui ne fera aucune opposition. Puis elle me fait à son tour une bise avant d’ajouter : — Et merci, du fond du cœur.— Attendez, je ne vous ai pas encore présenté la facture ! dis-je en rigolant.— Oups… La note risque d’être salée, vu le service 4 étoiles.— Pas de problème : la maison fait crédit. Allez, il faut monter. Mais une chose encore : peut-on passer au tutoiement ? On a quand même passé la nuit ensemble… fais-je avec un clin d’œil.— Alors si c’est le facteur déterminant pour toi, perso, ça me convient. Je ne suis pas si vouvoiement que ça. Je lui aurais bien refait une bise, mais ...