Lorsque l'amour s'échappe du rêve
Datte: 08/10/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
autostop,
amour,
odeurs,
pied,
Oral
... rapprochés un peu plus. Et, une fois de plus, nous nous endormons dans un même lit. Au petit matin, nous sommes encore une fois enlacés, sa tête au creux de mon épaule et mon bras droit la serrant contre moi. J’ai toutes les peines du monde à trouver la volonté de m’extirper du lit pour aller préparer le déjeuner d’Alan. C’est une expérience nouvelle pour moi que de passer la nuit dans les bras d’une femme, et ce de façon totalement platonique, sans même la voir comme une amante potentielle ; à dire vrai, je ne l’ai même pas regardée. Peut-être que son visage tuméfié ne la rend pas particulièrement attirante, mais je ne crois pas que ce soit cela ; je la regarde plutôt comme une petite sœur que je me dois de protéger, et ce que nous partageons là dépasse le rapport homme-femme. Seuls ces petits instants au réveil peuvent les rappeler, et encore. Corinne s’installe donc, et la maison reprend vie. Le week-end suivant, Flavie fait son entrée dans ce nouveau groupe déjà très soudé ; elle doit y trouver sa place, mais je comprends que l’affaire est gagnée lorsque je réentends ses rires : je la retrouve, et sais qu’elle se sentira bien dans cette nouvelle vie. Les semaines passent, fatigantes mais haletantes, notre projet prend forme, les transformations de la maison avancent. Parfois il nous arrive de dormir ensemble accidentellement, et puis, un soir, c’est Corinne elle-même qui me le demande ; la journée a été dure, et nous avons besoin de réconfort. Pour la première fois nous ...
... dormons ensemble sans nos habits. Elle en chemise de nuit, moi en slip, et c’est tout naturellement qu’elle vient se lover contre moi, posant sa tête au creux de mon épaule et sa main sur ma poitrine. Lorsque nous nous souhaitons bonne nuit, son baiser est d’une infinie tendresse et le mien beaucoup plus proche de ses lèvres qu’habituellement. Je sens son corps contre le mien ; sa jambe s’est enroulée autour de la mienne, si bien que son corps épouse le mien. Si son sein gauche s’écrase contre mon flanc, son sein droit, lui, me donne la sensation d’une caresse à chacune de ses respirations. Mon esprit ne peut s’empêcher de scanner chaque millimètre carré de nos points de contact : ses cheveux de soie qui me caressent le visage, son souffle sur ma poitrine qui bute sur sa main posée là comme par inadvertance mais qui m’apporte au plus profond de moi une si douce chaleur. Ses seins, son ventre dont la respiration est comme une douce caresse, son bas-ventre qu’elle appuie sur moi comme si elle avait cherché à épouser mon corps. Je peux même sentir son pubis qui a trouvé refuge au bas de ma hanche, là où le bourrelet des cuisses le rend plus confortable. Lorsqu’enfin le tissu de sa chemise de nuit ne fait plus rempart, je peux sentir l’infinie douceur de la peau de ses cuisses. D’un coup, je réalise que ma main caresse imperceptiblement son bras, explorant là aussi la douceur de sa peau ; je la laisse faire, le plaisir en étant trop grand. Et puis mon attention est attirée par une ...