1. Lorsque l'amour s'échappe du rêve


    Datte: 08/10/2017, Catégories: fh, hplusag, autostop, amour, odeurs, pied, Oral

    ... autre sensation encore plus forte, voire douloureuse : celle de ma verge en érection. Mon Dieu, je bande comme un âne ! J’ai honte et espère qu’elle ne s’en aperçoit pas. Je culpabilise. Comment puis-je avoir une telle pulsion pour cette femme qui pourrait pratiquement être ma fille ? Mon esprit est dans une telle ébullition… À certains moments, je me sens comme au bord de la panique, prêt à m’enfuir ou à lui sauter dessus. Est-ce pour cela, comme pour me raccrocher à elle, que ma main gauche est venue prendre la sienne posée sur ma poitrine ? Je ne sais si Corinne dort ou pas ; toujours est-il que son pouce esquisse une caresse et que son corps se blottit encore plus contre moi comme pour me dire « Oui, on est bien ainsi, enlacés l’un l’autre. » Oui, à ce moment j’aimerais lui faire l’amour ; mais ce n’est pas le moment, je le sais. S’il doit se passer quelque chose entre nous, ce ne devra pas être sous la poussée d’un désir sexuel. Et puis cet instant vaut tout l’or du monde. Le sommeil tarde à venir, mais je retrouve la paix et la maîtrise de mes émotions. Et puis je peux profiter pleinement de cet instant, de l’abandon de cette femme qui m’accorde sa confiance. Je ne sais pas ce qu’elle ressent, mais je ne veux pas qu’elle puisse imaginer que je puisse trahir sa confiance. Au petit matin, lorsqu’elle me demande si j’ai bien dormi, je lui avoue avec un petit sourire que le sommeil a tardé à venir, mais que je suis bien, que c’est bon de passer la nuit dans ses bras. Elle ...
    ... me dit combien elle a apprécié elle aussi. Cette nuit et ma retenue, combien c’est important pour elle de pouvoir réapprendre à faire confiance à un homme. Puis elle se love tendrement contre moi et vient me faire un tendre bisou juste à la commissure des lèvres. Quel instant de bonheur ! Lorsque je me tourne vers elle pour lui rendre son baiser, je ne peux m’empêcher de prendre le temps de la regarder. Comme elle est belle dans la lueur du petit matin ! Mon baiser n’en est que d’autant plus tendre. Mais après, comme pour nous remettre les pieds sur terre, je lui rappelle combien un homme est fragile à cette heure de la journée, qu’il vaut mieux que nous nous levions. Elle éclate de rire et vient me faire un bisou qu’elle détourne au dernier moment pour venir le planter sur le bout de mon nez. Puis elle me dit qu’il n’y a pas que chez les hommes, et nous nous levons, moi avec une gaule qu’il ne me servirait à rien de dissimuler. Nos conversations très libres et, je crois, très honnêtes sur notre passé et même sur notre sexualité m’ont permis de comprendre combien il est important pour elle de prendre le temps de se reconstruire, et je comprends d’autant mieux que je suis moi aussi passé par là, même si les violences par lesquelles nous sommes passés ne sont pas du même type. Le temps passe ainsi, renforçant nos liens. Puis Corinne doit s’absenter deux jours pour visiter des fournisseurs. Son absence me fait prendre conscience de son importance dans ma vie et combien j’y suis ...
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