1. Lorsque l'amour s'échappe du rêve


    Datte: 08/10/2017, Catégories: fh, hplusag, autostop, amour, odeurs, pied, Oral

    ... attaché. Lorsqu’elle revient, je ne la regarde plus avec les mêmes yeux mais avec ceux de l’amour, et il me semble que son regard a lui aussi changé. D’ailleurs Alan, puis quelques jours plus tard Flavie, m’en font la réflexion avec un petit « Il y a de l’amour dans l’air…», et Flavie «Toi, t’es amoureux, je le sais. » Tout se déclenche un matin, alors que je reviens du courrier. Ce n’est peut-être pas très romantique, mais ne dit-on pas qu’un bonheur n’arrive jamais seul ? Je lui donne ses enveloppes qu’elle ouvre, puis c’est l’explosion : — Ça y est, c’est fait : notre entreprise est créée ! Et elle se jette dans mes bras et m’embrasse à pleine bouche. Je la serre dans mes bras, la soulève et la fais tournoyer, puis la dépose et la regarde droit dans les yeux comme pour lui dire « Tu m’autorises à t’aimer ? » et je lui prends la tête entre mes mains, approche mes lèvres des siennes et l’embrasse avec toute la tendresse qu’il m’est possible de lui transmettre. Nos lèvres s’entrouvrent et nos langues font connaissance tout en douceur et en sensualité, puis de façon plus sauvage, libérant un désir si longtemps retenu. Lorsque nos lèvres se séparent, que nos visages s’éloignent nos yeux plantés dans nos yeux, mon Dieu qu’elle est belle ! Que le bleu de ses yeux est profond ! Sans même réfléchir, je lui dis : — Je t’aime.— Je t’aime, oh oui je t’aime, je peux enfin t’aimer. Merci de m’en avoir donné le temps. Son regard à cet instant, vous devriez le voir : c’est celui de ...
    ... l’Amour ; il vaut bien tous les efforts que j’ai dû faire pour maîtriser mes bas instincts. À dire vrai, jamais une femme ne m’a regardé avec ces yeux-là. — Je t’aime, Pascal, je t’aime… me répète-t-elle. Que ces mots sont doux à mes oreilles ! Nos bouches s’unissent à nouveau pour un long baiser au cours duquel nos mains partent à la découverte de l’autre. Nous sommes ivres ; tout s’affole dans ma tête, mais je veux profiter pleinement de ce moment, alors je concentre mon attention sur ses lèvres. Qu’elles sont douces… Et sa langue qui s’enroule autour de la mienne avec une sensualité à vous en donner la chair de poule ! Mais maintenant, j’en veux plus et lui propose donc : — Que dirais-tu d’une journée de congé pour fêter tout cela ?— Quelle bonne idée ! J’aimerais bien savoir quel démon t’a soufflé une idée pareille.— Suis-moi, et je te le présenterai. En fait, c’est plutôt « elle ». Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi on dit « elle », au féminin ; encore une bizarrerie de la langue française.— Ah bon, tu acceptes enfin de me la présenter, depuis le temps que tu me la caches ?— Ah, parce que t’avais demandé à faire connaissance ? Entre-temps nous arrivons dans ma chambre et je décide d’interrompre ces blablatages et l’embrasse. Nos mains partent à nouveau à la découverte du corps de l’autre, mais lorsqu’elle veut commencer à déboutonner son chemisier je l’arrête : — Non, laisse-moi ce plaisir : c’est comme déballer un cadeau, mon cadeau. Je me suis toujours interdit de te ...
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