1. Double trouble


    Datte: 29/09/2020, Catégories: fh, couleurs, extracon, Collègues / Travail Oral fgode, pénétratio, fsodo,

    ... J’avais envie de caresser son petit ventre rond. On devait préparer son bilan pour qu’elle puisse récupérer l’argent des subventions. Un éducateur était avec nous dans le bureau de la directrice, on refaisait l’historique du projet. J’étais un peu déçu car j’aurais préféré un tête-à-tête avec Édith, mais j’essayais de garder mon calme et de ne pas montrer que je m’intéressais à elle. L’idée était toujours la même : pas de vagues, pas de rumeurs, ce serait malvenu. Cela a duré un bon moment, le temps que je montre comment ils pouvaient récupérer des pièces justificatives, des preuves comptables. Pour faire passer la pilule, j’hasardai comme à mon habitude quelques blagues et un langage parfois familier, et cela sembla fonctionner. À un moment j’ai vu Édith croiser les bras juste en dessous de sa poitrine, la rehaussant légèrement. Je me revoyais déjà mettre ma tête dans sa poitrine noire. Bon sang, qu’ils étaient indécents, ses seins ! Je croisai plusieurs fois son regard, et comme l’autre fois avec Sandrine je pensai m’être trahi rien que par un contact oculaire. Mais elle me sourit, ne se doutant visiblement pas ce qui me passait par la tête. — Bon je pense tout est bon, Monsieur Levot, me dit l’éducateur. On a tout vu.— Oui, merci, compléta Édith.— Par contre, je suis désolé, continua ce dernier ; il faut que je ramène le minibus avec lequel on transporte les ados avant 18 heures sinon le gardien va encore m’emmerder. Je vais vous laisser si on a fini.— OK, pas de ...
    ... problème, répondis-je ; je pense que je n’ai rien à rajouter. Au pire, vous m’appellerez. L’éducateur me serra la main chaleureusement, visiblement content de repartir rassuré sur son projet, et quitta le bureau. — J’étais animateur avant également, dis-je machinalement.— Ah bon, c’est vrai ? Vous étiez où ?— Dans une ville en Seine-et-Marne.— Ah tiens, c’est marrant, ça : j’ai commencé pas loin non plus. C’était comment ?— Bah, vraiment pas évident : j’ai plutôt un physique de babtou fragile, répondis-je sur le ton de la plaisanterie ; alors avec les enfants, ça ne passait pas trop. Elle éclata d’un rire franc. Elle ne s’attendait pas du tout à ce que je sorte cette expression qui est plutôt utilisée par les jeunes de banlieue et qui me correspondait plutôt pas mal bizarrement. — Pourquoi vous rigolez ? dis-je en riant également. C’est pas très drôle, j’étais un mauvais animateur !— Non, non, me dit elle entre deux rires, ce n’est pas méchant ! Elle reprit position sur son fauteuil et croisa les jambes. Je vis qu’elle portait des bas gris ; j’avais envie d’y glisser mes mains pour qu’elle se fasse pardonner de s’être moquée de moi, même si j’étais bien sûr consentant. C’est à ce moment-là que le téléphone en profita pour sonner. Elle s’excusa et me demanda quelques instants. Comme j’avais encore une heure et demie de route pour rentrer chez moi, en plein bouchons du vendredi soir, je décidai de m’en aller discrètement en faisant un petit signe de la main. Édith fit une tête un peu ...
«12...678...11»