1. Double trouble


    Datte: 29/09/2020, Catégories: fh, couleurs, extracon, Collègues / Travail Oral fgode, pénétratio, fsodo,

    ... étrange, voire contrariée, mais semblait absorbée par sa discussion au téléphone et répétait « Oui, oui… D’accord … » J’étais dans le couloir et remettais mon manteau. Je cherchai une cigarette dans ma sacoche, pensant que cela m’aiderait à me détendre après ces visions de poitrine et de ce ventre rond qui me faisaient rêver. Je n’avais pas de raisons d’en vouloir davantage : j’avais déjà eu une relation avec Sandrine quelque temps avant, je n’étais pas à plaindre. Mais rien que la vision de la robe d’Édith m’avait mis dans un état pas possible. C’est alors que j’entendis : — Monsieur Levot, attendez ! Merde ! Elle revenait pour me dire au revoir. En trottinant dans ce couloir municipal monotone, ses talons retentissaient, et je vis ses seins bouger sous sa robe. Je détournai vite le regard mais je sentais déjà quelque chose monter en moi. — Excusez-moi, Monsieur Levot, c’était le directeur général qui voulait quelques infos pour un prochain Conseil municipal. Mais je voulais quand même vous dire au revoir.— Pas de souci.— Et puis je voulais vous remercier. Je voulais vous que sachiez que c’est vraiment agréable de travailler avec vous.— Ah bon ? feignis-je. Pourquoi ? Je voulais qu’elle se mette à table, qu’elle en dise un peu plus. Un peu de baume au cœur, c’est toujours sympathique. — Parce que vous êtes disponible et jamais condescendant. C’est assez rare pour des gens comme vous.— Haha, comment ça ?— Bah, vous avez les moyens, vous avez les connaissances, vous pourriez ...
    ... très bien ne rien communiquer et nous laisser nous débrouiller.— Non, c’est pas trop dans ma nature, je pense que vous l’avez vu.— En plus j’étais un peu seule pour monter ce dossier, donc votre aide a été précieuse.— Oui. Je me rappelai alors d’un détail : — Au départ, de mémoire, vous deviez pas avoir un collègue aux finances pour vous aider ? Il devait vous faire des devis, je crois. Elle ricana. — Non, il m’a lâchée au moment où il fallait pas.— Ce n’est pourtant pas bien compliqué : il faut juste décrocher son téléphone, ajoutai-je Elle fit une moue de déception ; je la sentais un peu sur la défensive. — Pourquoi dites-vous ça ? Vous avez souvent été déçue par les hommes ? osai-je en souriant. C’était risqué, mais ça pouvait être une porte pour autre chose. — Haha, on peut dire ça comme ça, dit-elle avec un sourire triste.— Au moins, vous savez que ce n’est pas toujours le cas.— Oui, c’est bien ce que j’avais remarqué. Et elle planta son regard en moi.« Bon sang, que devais-je dire ensuite ? Une banalité du style « Oui, je le sais » ? Non surtout pas ! » Elle regarda sa montre pour vérifier l’heure. Elle était retournée sur son poignet, et je ne sais pas pourquoi cela m’a marqué. Le bracelet était un peu lâche. Elle tourna la tête un peu nerveusement ; ses cheveux lissés virevoltèrent. J’étais hypnotisé. — Je voulais vous dire également que vous avez oublié de reprendre vos notes dans mon bureau. Je vérifiai dans mon sac ; cela me fit sortir de ma torpeur. C’était vrai ! ...
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