1. La photo dérobée...


    Datte: 15/10/2017, Catégories: fh, fplusag, frousses, hdomine, miroir, Masturbation entreseins, Oral fsodo, extraconj, bourge,

    ... ses jets incandescents s’épanchent au fond de mon ventre. Tout s’obscurcit quand il s’effondre sur moi avant que l’extase ne me vrille à mon tour et que je ne sombre dans un égarement comateux. ______________________ Je m’éveille, écrasée par la lourdeur de son corps désarticulé. Je le repousse et le bascule de côté où il reste avachi quelques minutes qui me permettent de me recomposer et de fuir cette histoire. Je ne suis pas du genre à nourrir d’infinis regrets : ce qui est fait, ce qui vient de se faire ne les mérite d’aucune façon, et je ne suis pas fière de moi-même s’il me faut admettre avoir joui d’enfer. Lorsqu’il reprend conscience, il me considère, éberlué, et je remarque que c’est ma poitrine maculée de sang qui capte ses attentions. Ne découvrant aucune blessure sur moi, il comprend que c’est lui le dispensateur de ces traces : en effet, sans même le vouloir, j’ai balafré ses pectoraux de deux grosses estafilades toujours sanguinolentes. Jamais je n’ai vu quelqu’un redescendre sur terre après l’amour aussi précipitamment. Le petit s’emporte et manque de tourner de l’œil. Maintenant, il décline et épuise à mon endroit la liste des pensionnaires d’une détestable volière. Se calmant un peu, il me demande où il trouvera du désinfectant ; c’est tout juste s’il ne veut pas contacter le SAMU ! Il regagne enfin sa chambre d’où il ne sortira plus, et je ne l’y soupçonne nullement de s’occuper de mon portrait. La conclusion lamentable qu’il a portée à nos fugitives ...
    ... amours l’empêchera de triompher et de caracoler jusqu’à la fin de son séjour. Je me rhabille tristement. Ce dernier épisode m’a éclairée sur la nature des évènements. Qu’ai-je donc essayé de me prouver ou de satisfaire ? Il m’apparaît qu’essentiellement j’ai craint le ridicule. J’en aurai au moins appris que des carrières de soumise, de dominatrice ou de salope ne me tentent que médiocrement ; quant au sadomasochisme en général, je veillerai, si l’occasion s’en présente, à m’assurer au préalable que mon partenaire supporte la vue de trois gouttes d’hémoglobine. Je consulte la pendule pour savoir si j’ai toujours le temps de me rendre en ville. C’est bizarre : elle est tournée vers le canapé alors qu’habituellement elle fait face à la porte du salon. Et là, brutalement, je comprends comment et combien on vient de m’abuser. Ce radio-réveil dissimule en fait une caméra espion couplée à un enregistreur audio-vidéo numérique sur carte mémoire se déclenchant à la détection du moindre mouvement dès qu’il est configuré en mode surveillance, et je constate qu’il en est bien ainsi. J’arrête l’appareil, en retire la carte mémoire et, rejoignant mon bureau, l’introduis dans mon ordinateur portable. Celle-ci contient effectivement l’intégralité de mes ébats avec Hector. J’en transfère le contenu sur mon disque dur et l’efface de la carte puis retourne au salon où, après avoir retardé le réveil, je commute à nouveau l’appareil sur la fonction enregistrement. Je m’installe dans le canapé ...