À poil !
Datte: 28/10/2020,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
forêt,
pénétratio,
humour,
policier,
aventure,
nature,
... Geneviève accentue ses mouvements de hanches, m’incitant à accélérer le rythme de mes caresses sur son clitoris. Elle se soulève, glisse une main sous elle, s’empare de mon sexe tendu et le dirige vers le sien. Rapidement, presque violemment, elle le guide au plus profond de son intimité, et nous remuons de concert, tandis que mes mains s’activent toujours sur sa poitrine et son clitoris. Notre étreinte est intense, presque sauvage, nos souffles se font courts, rauques, bestiaux. Couverts de sueur, nous sentons monter les vagues du plaisir, et nous atteignons l’orgasme presque en même temps, en grognant comme des porcs en rut. Puis, après quelques mouvements plus lents, apaisants, nos corps s’écartent l’un de l’autre, rassasiés et fatigués. Au bout de quelques minutes, nous sentons à nouveau les assauts du froid. Nous nous serrons l’un contre l’autre, sous la grosse chemise à carreaux, et sombrons rapidement dans le sommeil. Nous nous éveillons alors que le jour s’est déjà bien levé. Geneviève n’émet aucun commentaire sur les événements de la nuit. Nous nous écartons pour satisfaire d’impérieux besoins naturels, puis reprenons notre marche épuisante. Une demi-heure plus tard, environ, nous retrouvons le chemin de terre. Après avoir vérifié que le 4x4 n’est pas dans le secteur, nous nous mettons en marche, choisissant une direction au hasard. Exténués et assoiffés, nous finissons par sortir du bois, là où le chemin forestier en croise un autre, plus large et goudronné. ...
... Nous n’avons pas le temps de nous interroger quant à la direction à prendre, car un bruit de moteur se fait entendre. Hâtivement, nous refluons sous le couvert des arbres et nous dissimulons, guettant la route avec un sentiment fait d’angoisse et d’espoir mêlés. Une camionnette des forces de l’ordre apparaît bientôt, au ralenti, et s’immobilise au carrefour. Des flics en descendent. Nous choisissons de nous montrer. Geneviève d’abord, parce que vêtue de la large chemise à carreaux, elle est presque présentable. Moi ensuite, timidement, car à poil devant les flics, je me sens au plus haut du ridicule. On nous entoure, on nous réconforte. On me fait endosser un large imperméable à bandes réfléchissantes, en attendant l’arrivée des ambulances. Oui, la bande du hold-up a été interceptée, et les poulets organisaient une battue pour nous retrouver. Les radios fonctionnent : une seconde camionnette arrive bientôt, puis une voiture avec des chefs et deux ambulances, toutes sirènes hurlantes. Infirmiers et médecins nous prennent en charge. — Ça va, mademoiselle ? Pas trop de mal ? Ces bandits ne vous ont pas brutalisée ? Ils sont gentils, attentionnés. — Les bandits, non, dit Geneviève. Mais… Puis elle suspend sa phrase et me regarde, l’air mauvais. Le médecin saisit l’allusion à peine déguisée. — Quoi ? Vous voulez dire que… lui ? Il vous a… Il cesse de parler et nous regarde tour à tour. Je fixe Geneviève. Je voudrais dire quelque chose, mais ça ne sort pas. En quelques fractions de ...