13, avenue Volvestre
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
fagée,
profélève,
complexe,
douche,
telnet,
amour,
cérébral,
revede,
photofilm,
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
jeu,
humour,
... l’attention de Fred par de petits mouvements de tête en direction de la sortie, le suppliant du regard. Diane, s’en rendant compte, jubila et décida d’ajouter à l’embarras de la jeune femme. — Très bien, Mademoiselle, déclara-t-elle d’un ton sévère, nous allons voir de quoi vous êtes capable. Mais je vous préviens, mes attentes au niveau de la qualité du jeu sont autrement plus élevées que celles de votre public habituel. Je ne tolérerai aucune approximation. Je n’ai pas de temps à perdre avec une débutante.— Je ferai de mon mieux, Madame, répondit Orsolia avec une petite voix, manifestement intimidée.— Frédéric. Allongez-vous sur le canapé. Vous, Mademoiselle, venez par ici. Vous êtes une infirmière, soit. Vous avez l’habitude de vous faire draguer par vos patients mais vous n’avez aucune raison de coucher avec ce jeune goujat. Même si cela doit être un rôle de composition, ne vous comportez pas en nymphomane. Compris ?— C’est très clair, Madame. Orsolia fit semblant de prendre un bloc-notes et s’approcha du canapé en ondulant excessivement des hanches. Diane leva les yeux au ciel, exaspérée : — Il y a combien de temps que vous n’avez pas vu une infirmière ? demanda-t-elle, acerbe.— Qu’est-ce qui ne va pas ? s’enquit la jeune femme.— On ne déambule pas dans les couloirs d’un hôpital de la même façon qu’on arpente les trottoirs de la rue Saint-Denis, voilà ce qui ne va pas. Vous avez probablement une centaine de patients à visiter dans la journée. Les trois quarts vont ...
... essayer de vous mettre une main aux fesses, les autres sont à l’article de la mort. Vous travaillez dans des conditions épouvantables, les budgets sont insuffisants, les équipements obsolètes, les horaires infernaux et vous êtes sous-payée par rapport à vos qualifications. Vous n’avez qu’une seule envie : ressortir de cette pièce aussi vite que vous y êtes entrée.— Mais il n’y a pas de mal à s’amuser en travaillant, suggéra malicieusement Orsolia.— Vous n’êtes pas là pour vous amuser, rétorqua Diane, et moi non plus ! Prendre votre rôle au sérieux relève de la moindre des politesses à l’égard de votre public, sans parler de la personne qui va à présent s’efforcer de vous apprendre à jouer la comédie un peu moins lamentablement. Reprenons. Orsolia blêmit sous l’affront, mais elle reprit sa position initiale en essayant de se concentrer au maximum. De la démarche la plus neutre que lui permettaient ses talons aiguilles, elle s’approcha lentement de Fred : — Alors, Monsieur Bordello, comment vous sentez-vous ? demanda-t-elle.— Pas bien du tout. À chaque fois que vous entrez dans ma chambre, ma tension monte et j’ai une bouffée de chaleur, mais à part ça il me semble que mes cinq membres reprennent peu à peu leur vigueur.— Monsieur Bordello, quel charmeur vous faites, le gronda Orsolia en se penchant au-dessus de lui comme si elle vérifiait ses perfusions. Il ne faudrait pas que ces brusques sautes de tension provoquent chez vous une embolie. Vous devriez vous détendre un peu et ...