13, avenue Volvestre
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
fagée,
profélève,
complexe,
douche,
telnet,
amour,
cérébral,
revede,
photofilm,
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
jeu,
humour,
... vous, Fred, lui confia-t-elle en l’invitant à s’asseoir sur le canapé. En fait, je dois vous l’avouer, je vis seule depuis plus de vingt ans. Fred en fut abasourdi. Il fronça les sourcils et demanda : — Mais seule… seule ? Mais pourquoi m’avoir menti, alors ? Vous m’avez fait de la peine.— De la peine ? Oh non, je ne vous ai pas fait de peine. Un peu de frustration, tout au plus. Vous avez toutes les filles que vous désirez. On vous paye même pour leur faire l’amour.— Pour les baiser. Nuance. L’amour n’a pas vraiment sa place dans mon secteur d’activité.— Même avec Orsolia ? Fred éclata de rire : — Ah ! fit-il en se poussant pour faire une place à Diane. Eh bien, ma chère Diane-la-jalouse, puisque c’est l’heure des confidences, à menteur, menteur et demi. Je n’ai pas plus passé la nuit chez Orsolia que vous n’avez d’amant dans votre placard. Je me suis fait voler ma veste dans les vestiaires du club de gym, cet après-midi, et j’ai passé toute la soirée au commissariat pour faire une déclaration de perte. Comme je passais près de chez vous, j’ai décidé de vous rendre une petite visite.— Toute la soirée, pour une simple déclaration, demanda-t-elle, suspicieuse, en s’asseyant sur l’accoudoir.— Oui. Jusqu’à « Nom, prénom », tout allait très bien. C’est à « profession » que ça a tiqué.— Vous pouviez répondre « Acteur ».— C’est ce que j’ai fait, mais je crois qu’un des flics m’a reconnu et ils ont décidé de me faire mariner. La jalousie, vous savez. C’est vraiment un sentiment ...
... effroyable.— À qui le dites-vous ! Pourquoi m’avoir menti à propos d’Orsolia ?— Parce que votre histoire d’amant m’avait vexé. Et ce n’était pas seulement de la frustration. C’était vraiment du chagrin. Alors j’ai décidé de vous rendre la pareille en invitant Orsolia chez vous. Je ne risquais pas grand-chose. Si votre cœur était réellement pris, alors cela ne vous aurait pas affecté, mais si vous aviez menti, j’aurais gagné au pire, ma vengeance et au mieux, une réaction de votre part.— On peut dire que vous m’avez fait réagir.— C’était inespéré, en effet. Mais je ne souhaitais pas que ça aille jusque-là. Pas comme ça.— Vous souhaitiez simplement me faire souffrir, coupa-t-elle en se relevant.— Et vous, avec votre amant imaginaire ? demanda Fred.— Moi, c’était pour… me protéger, répondit-elle la tête baissée et les bras croisés.— De quoi ? Elle s’était mise à arpenter le tapis derrière le canapé. Elle s’arrêta un instant et reprit en cherchant ses mots : — De mes vieux démons, essentiellement. Voyez-vous, depuis toujours, je n’ai jamais pu faire confiance aux hommes. Je n’ai jamais connu mon père, ma mère est une nymphomane qui réussit l’exploit d’être encore immature à soixante ans passés. Dès qu’elle a pu, elle m’a mise en pension et ne s’est plus occupée de moi que pour savoir si j’allais ramener des beaux garçons pour les vacances. Les rares hommes que j’ai connus m’ont dégoûtée du sexe. Alors j’avais décidé de faire une croix sur l’amour. Et puis je vous ai rencontré, vous, ...