Arrivée du prince charmant
Datte: 17/12/2020,
Catégories:
fhh,
extracon,
extraoffre,
fépilée,
vacances,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
BDSM / Fétichisme
massage,
jeu,
init,
L’interphone sonna. Nathalie commençait à gamberger ! « Oh, chéri, nous avons fait une erreur en invitant Christian. C’était un moment de folie, un coup de tête ! Il ne faut pas qu’il reste… ! » — Mais enfin, Nathalie, tu n’y penses pas : nous n’allons pas le renvoyer à Paris. Et puis il n’y avait rien de compromettant dans notre invitation, le ton était amical ; nous ne sommes engagés à rien… Allez, apaise-toi, tout se passera bien. Dès que j’eus répondu à l’interphone, comme prise de panique, elle voulut se précipiter dans la chambre. Je la rejoignis, pressentant son intention. — Je vais me changer, me dit-elle— Pas question. Si tu fais ça, tu me gâches tout. Elle était vêtue simplement d’une de mes chemises, qui lui descendait dix centimètres sous la culotte. Je raffole, du reste, des femmes en chemise… — Comment ça, je te gâche tout ? Mais je suis terriblement indécente. Je suis comme nue.— Chérie, d’abord, tu n’es pas indécente. Tu es simplement extrêmement désirable. On ne voit pas ta culotte, juste de ravissantes jambes… sauf, bien sûr, quand tu marches ou que tu t’assois, alors là, oui, on entr’aperçoit un petit bout de tissu, mais cela reste tout à fait présentable… Allez, calme-toi et fais-moi plaisir. Et rappelle-toi que tu m’as promis, pour ces vacances, de ne rien me refuser. Je ne t’impose pas de coucher avec lui, quand même ! Mais si cela me plaît qu’il te trouve excitante… Ce n’est pas si désagréable non ? Tu sais apprécier le regard de Christian quand ...
... il le faut.— Te rends-tu compte ? Laisse-moi au moins enfiler un soutien-gorge et un pantalon.— Non, ma chérie, fais-moi plaisir, ne me déçois pas. D’ailleurs, c’est trop tard. On sonne. Il sonne. Si tu veux me plaire, je te demande de lui plaire aussi. C’est une chance, non ? Ce n’est pas tous les jours fête…— Mais enfin que cherches-tu ? Que veux-tu de moi ?— Sait-on ce qu’on veut dans la vie ? Sais-tu toi-même ce que veux, ce que tu crains, ce que tu redoutes ou que tu désires… ? dis-je en la regardant droit dans les yeux, si bien qu’elle rougit et baissa les paupières. Mais nous aurons tout le temps pour ces discussions. En attendant, revenons au salon et ouvrons la porte à notre invité.— Ton invité, corrigea-t-elle, presque fâchée. C’est ton idée à toi, cette lettre… Si j’avais su… Elle avait presque les larmes aux yeux. Je fus ébranlé quelques secondes : avais-je le droit de lui faire subir cette épreuve ? Mais les résistances de Nathalie m’avaient excité plus que le reste ; je la sentais plus déstabilisée, plus fragile que jamais. J’ouvris la porte à Christian, Nathalie était dans mon dos, comme pour cacher sa tenue indécente, ses jambes nues, sa chemise à moitié transparente. Ce fut une double surprise que cet accueil. De mon côté, je constatai, non sans fierté, que ma femme avait bon goût : Christian était un fort joli garçon, qui paraissait à peine vingt ans, quoiqu’il en eût cinq de plus : blond, cheveux longs et ondulés, très mince, quoique musclé, il avait ...