Arrivée du prince charmant
Datte: 17/12/2020,
Catégories:
fhh,
extracon,
extraoffre,
fépilée,
vacances,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
BDSM / Fétichisme
massage,
jeu,
init,
... incroyablement aiguisé la sensibilité. Nathalie serrait les dents, crispait les mains sur ses draps, prise de convulsions qui, quels que fussent ses efforts pour les dissimuler, ne pouvaient échapper à Christian, si près d’elle, mais qui n’osait se joindre à notre duo. Soudain, elle ne fut plus capable de se retenir, elle hurla, ou plutôt ce fut un hurlement contenu mais dont les effets furent d’autant plus saisissants qu’on devinait ce qu’il aurait pu être, sans l’énergie qu’elle avait mise à l’atténuer. Ce fut un long soupir de délivrance qui venait des profondeurs de son corps, des profondeurs de son désir. Un soupir qui, je le devinais sans en prendre ombrage, devait plus à la proximité de Christian qu’à l’habileté de mes doigts. Un soupir qui fut aussitôt suivi, comme dans un sillage, d’un autre, plus discret, mais qui me fit comprendre que, de son côté, Christian aussi avait enfin soulagé la tension qui le torturait. Quelques secondes après, je sentis Nathalie venir nicher son visage dans mon épaule ; elle pleurait. De joie ? De honte ? De joie et de honte ? Comment savoir ? Mais ...
... ces larmes aggravèrent encore ma propre émotion. Mon sexe était tendu à rompre, et le visage mouillé de ma femme sur ma peau, me bouleversait. Je mis ma main dans ses cheveux et imprimai à sa petite tête une légère pression pour lui faire comprendre ce que j’attendais d’elle. Docile, délicieusement docile, elle plongea son visage sous le drap et je sentis aussitôt sur mon sexe le contact ineffable de sa bouche et les caresses lascives de sa langue ; plus bouleversant encore, je sentais dans cet abandon une part de désarroi, de détresse presque, qui me donnait envie de protéger ma femme, ma petite vierge, de la réconforter, de lui dire que je l’aimais plus tout ; je sentais ses joues mouillées contre mes cuisses, et le frôlement de son épaisse chevelure contre ma peau, contre ma queue qui n’en pouvait plus. J’étais au supplice, j’étais au paradis. Christian, tout près de nous, s’était-il enfin endormi ? Je ne le savais pas et ne voulais plus le savoir : à cette minute, à cette seconde, seule comptait le torrent de jouissance qu’enfin je répandis dans la bouche adorée de ma femme. A suivre…