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Arrivée du prince charmant
Datte: 17/12/2020, Catégories: fhh, extracon, extraoffre, fépilée, vacances, amour, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, BDSM / Fétichisme massage, jeu, init,
... s’ils échangeaient quelques mots pour sortir de leur gêne mutuelle. Mais c’est le pied libre de Nathalie qui m’intéressait le plus. Nathalie aurait très bien pu, puisqu’il était inoccupé, l’ôter de la braguette de Christian. Elle n’en faisait rien. À chaque fois que, furtivement, elle bougeait ce pied ou pliait ses orteils, elle ne pouvait éviter de masser délicatement cette verge qui se dessinait sans équivoque sous la couture du pantalon. Je la savais très habile à ce jeu-là et je n’avais pas de peine à imaginer ce que, de ses deux petits pieds, elle aurait fait de la verge nue de son délicieux collègue. Elle l’aurait massée, caressée, enserrée dans ses orteils, jusqu’à ce que… Il fallait que je me calme, si je voulais, maintenir, le plus longtemps possible, cette palpitation intime. Je les laissais près de dix minutes, s’adonner à ce délicieux rite tout en sous-entendus, à cet honnête adultère où personne n’allait jusqu’au bout de son désir. Ne pouvant les laisser trop longtemps seuls sans paraître complice, désireux de garder la maîtrise du jeu, je revins à eux. Christian, comme s’il avait été surpris en flagrant délit, sursauta et lâcha le pied de ma femme. — Ah, dis-je en m’adressant à lui, j’ai oublié de vous dire une chose. Il y a un rite à observer pour la fin du massage : trois bisous sur chaque pied.— Philippe, tu débloques !— Bon, bon, fit Christian, soucieux de ne pas paraître trop empressé, esquissant un sourire, je m’exécute… Il reprit le pied droit de ...
... Nathalie, embrassa la plante, à l’endroit le plus proche des orteils et donc le plus charnu : de toute évidence, c’était un connaisseur. Ses bisous étaient d’ailleurs de vrais baisers, assez longs sans doute pour sentir le doux parfum des pieds de ma femme ; ses baisers sur le pied gauche s’attardèrent encore davantage, sans doute sous l’effet d’un début d’enivrement : il se trahissait. Relâchant les pieds il mit d’ailleurs un certain temps à nous regarder de nouveau en face. Il se racla la gorge, ne sachant comment reprendre une apparence convenable. Me fallait-il arrêter là ce drôle de jeu ? Je l’envisageai sérieusement. Après tout, j’avais déjà été plus loin que je n’aurais pu l’espérer avec ces deux êtres chastes et réservés. Je n’aurais pas pensé, au début de la soirée, que ma femme pût devant moi consentir à se faire cajoler les pieds par Christian. J’avais là de quoi entretenir pendant des mois ma rêverie érotique, pimenter durablement ma relation avec Nathalie. Si j’essayais d’aller plus loin, peut-être risquais-je de tout gâcher : Nathalie pourrait se fâcher, ou Christian claquer peut-être la porte en nous traitant de sales pervers. Je faillis donc lâcher prise. Pourtant, je fis réflexion que de telles occasions ne s’étaient jamais présentées dans notre vie et ne se reproduiraient peut-être jamais plus. Après tout, la relative docilité de mes amoureux ne laissait pas d’être encourageante. Chacun peut-être n’attendait qu’un mot pour… Pour quoi, au juste ? Soupçonnais-je ...