1. Arrivée du prince charmant


    Datte: 17/12/2020, Catégories: fhh, extracon, extraoffre, fépilée, vacances, amour, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, BDSM / Fétichisme massage, jeu, init,

    ... soulager peut-être, après tant d’émotion imprévue…— Quelle question ! Nous allons placer un matelas près de notre canapé-lit. Le studio n’est pas grand. Christian devra supporter notre promiscuité… Tu ne veux quand même pas le faire coucher dans la baignoire ?— Bien sûr que non, mais… Mais enfin y songes-tu ? Et notre… intimité ?— Laquelle : la nôtre, ma chérie, ou celle de toi et de Christian ?— Je t’en prie, ne sois pas bête. Je parle de nous, de toi et de moi. Je ne pourrai pas te faire l’amour avec Christian à côté. Nous n’allons quand même pas faire ceinture pendant tous les jours qui viennent.— Ne t’inquiète pas de cela. Je ne suis pas sûr, d’ailleurs, que tu aies compris toutes les implications de notre pacte… Christian était de retour ; il en avait profité pour enfiler un caleçon et avait gardé le torse nu : je remarquai alors qu’il était entièrement imberbe. Je lui présentai son « lit », à côté du nôtre. Il sembla gêné, mais ne dit rien. Nathalie dit tout haut, en se dirigeant vers la salle de bains : « je file mettre une chemise de nuit ». Je la retins par la manche. — Une chemise de nuit ? quelle idée saugrenue ! Tu sais bien que, depuis que nous sommes ici, nous avons l’habitude de dormir nus.— Mais enfin, je…— J’ai compris, fis-je d’un air innocent, c’est la présence de Christian qui t’effarouche. Eh bien, Christian, tournez-vous le temps que ma femme enfile une nuisette et se faufile sous son drap. Troublé, mais soumis, Christian se tourna, en imaginant sans ...
    ... doute la torture qui allait être la sienne de dormir à trente centimètres d’une femme qu’il désirait ardemment, une femme qui le désirait tout autant, et qu’il savait entièrement presque nue sous son drap, à portée de main… Nathalie, couverte, si l’on peut dire, d’une délicieuse nuisette transparente, s’était glissée, comme un oiseau vulnérable, sous le mince drap blanc qui lui servait d’ultime protection. Je me glissai moi-même sous les draps après avoir fait l’obscurité complète dans la pièce. Est-il utile de préciser que personne, parmi nous trois, ne trouva facilement le sommeil. J’entendais, dans l’obscurité, Christian s’agiter sous son drap, et il n’était pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’il était en train de se caresser en repensant à la situation extraordinaire dans laquelle je l’avais mis. Nathalie n’était guère mieux lotie ; la soirée avait électrisé son désir, elle était tout entière tendue vers la jouissance, insatisfaite, frustrée. J’approchai, sous le drap, ma main de son sexe nu, qui coulait comme une fontaine ; elle sursauta comme sous l’effet d’une secousse galvanique ; elle était à deux doigts de l’orgasme, je le sentais ; mais avec un courage extraordinaire, elle cherchait à repousser ma main, prise de la peur de se trahir en présence de Christian qu’elle ne voulait ni choquer ni blesser. Mais ma main insista, j’étais plus fort que Nathalie, et je m’appliquais, non sans cruauté, à caresser voluptueusement ce clitoris dont l’épilation avait ...